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A Pale Tour Named Death

Par Darkstein

C’est dans une Halle Tony Garnier étonnamment bondée pour ce genre de concert que l’on va retrouver Tobias Forge et ses Ghouls.

A Pale Tour Named Death

Alors que vrombit la basse de Leif Edling, Candlemass ouvre ce bal de la décadence avec son heavy doom de facture classique, quoiqu’un peu linéaire. Johan Längqvist en fait des tonnes et a, apparemment vieilli – s’arrêtant à chaque titre pour s’humecter le gosier. Les titres s’enchaînent sans déplaisir mais sans non lus soulever les coeurs. On appréciera le « Solitude » de clôture.

A Pale Tour Named Death

Le temps de la mise en place du décor faste et pompeux, à l’image de la musique de Ghost, et les musiciens débarquent, ces anonymes goules en costume cintré noir et masque argenté pour deux heures de rock occulte et satanique, qui pourraient passer pour de tendres bluettes à qui ne maîtrise pas la langue de Shakespeare… « Rats » ouvre le bal et les titres / tubes s’enchaînent, entre deux changements de costumes du Cardinal Copia, battle des talentueux guitaristes et solo impromptu de saxo d’un pape zombi sous assistance respiratoire (?!), de « Life Eternal » à « Mummy Dust » en passant par « Per Aspera ad Inferi », piochant allègrement dans la malgré tout courte discographie du groupe suédois, de Opus Eponymous à Prequelle, le groupe parvient à faire hurler « Hail Satan » à une foule bigarrée, de la ménagère de plus de cinquante ans à l’étudiante prépubère en passant par le bon père de famille accompagné de sa progéniture. Si ça c’est pas métal !

On appréciera aussi la gouaille de Tobias Forge qui, s’il défraie les chroniques financières, n’en est pas moins un homme de scène !

A Pale Tour Named Death

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