Les mamies de Meylan sont cool !

J'adore flâner dans les parcs aux alentours de Meylan.
Il y a toujours un tas de jolies filles, entre 60 et 80 ans, qui vous font des sourires à tomber par terre.
Ce qui évidement, vous donne envie de leur rendre la politesse et d'illuminer leur journée !
J'ai reçu des tas de commentaires absolument fabuleux sur mon article "Tout ce que je sais, je l'ai appris dans le bus 31 à Meylan". Eh, mes lecteurs et lectrices adoré(e)s (surtout toi, là-bas, au fond), je me répète, mais vous êtes bons ! Vraiment bons !
Mais entre le moment où j'ai rédigé cet article et aujourd'hui, ma vie a été profondément bouleversée, sous bien des aspects : j'ai terminé la rédaction de mon mémoire de Master 2 et je l'ai soutenu (je savais que le corps humain pouvait supporter des nuits blanches, mais pas autant d'affilée !), mon grand-père et modèle est parti faire son long voyage, et... bon, la plupart d'entre vous qui me connaissent savent ce qui s'est passé, je ne vais pas vous faire un dessin, hein ?
Et malgré tout ça, ça va. Ca va même très bien.
Probablement mieux que jamais.

Malgré les sapolperies (oh ! il faut que je note ce mot ! C'est brillant !) de la vie, ou peut-être à cause d'elles, je me sens étrangement détendu, libéré, prêt à sourire et à prendre du bon temps, à parler au gens, à leur demander ce qui se passe dans leur vie, où ils vont, ce qui les motive...
Particulièrement aux mamies de Meylan, avec leurs coiffures étudiées et leurs lunettes des années 70 (donc forcément à la mode).
Les mamies de Meylan sont cool...
(Ok, lecteurs et lectrices adoré(e)s (surtout toi, là-bas, au fond), je vous doit la vérité : à l'origine, je voulais vous reparler de la fille la plus heureuse de l'univers...
Et vous dire qu'en réalité, je voudrais être comme elle.
Çe qui ne veut pas dire être très féminine, avoir du mal à se réveiller et être toujours élégamment habillée (je remplis déjà deux de ces trois caractéristiques, à vous de déterminer lesquelles).
Mais plutôt d'accrocher le même sourire qu'elle sur mon visage, tous les matins.
Histoire de regonfler le moral des gens autour de moi.
Comme une manière de leur dire : "Eh, je sais que c'est dur, mais ça va aller..."
Le problème, c'est qu'en ce moment, je n'arrête pas de la croiser. Ça en devient inquiétant... enfin si j'étais à sa place, ça m'inquiéterai (mais qui c'est, ce gars qui est toujours dans mes pattes quand je prends le bus ? pourquoi il m'espionne ? je suis sur que c'est l'un de ces pervers qui va raconter des perversités perverses sur son blog...).
Et si elle tombe sur l'Humeur du moment, et y lit un second article la concernant, elle pourrait croire que je fais une fixation malsaine sur elle... (un pervers ! j'en était sûre !).
Et elle m'aurait envoyé son copain, qui a l'air plutôt costaud, histoire de me faire passer l'envie de raconter des perversités perverses sur mon blog...
Ayant arrêté le karaté au milieu de la saison pour des problèmes de lombaires, j'aurai été bien en mal de lui faire entendre raison, et d'engager avec lui une édifiante conversation sur les mérites du dialogue, de la conversation et de la voie de la non-violence...
Au lieu de cela, je me serai retrouvé à l'hôpital, à essayer d'avaler les horribles repas qu'ils y servent malgré la mâchoire qu'il m'aurait cassée, et à tenter de regagner de la mobilité dans les doigts pour pouvoir vous donner des nouvelles de moi, lecteurs (et lectrices) adoré(e)s (oui, oui, même toi, là bas au fond...)
...
Au final, j'ai pensé que les mamies de Meylan étaient un choix plus sûr pour bien commencer les vacances...
...
Il faudra que je fasse quelque chose pour soigner ma parano, un de ces jours... ;-)
(et les crédits photos sont toujours à attribuer à agnese° irene° et à votre serviteur, en Creative Commons sur Flickr)
L'humeur du moment

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