Salut Finkielkraut !

Je suis quelqu'un " sans nom", "sans voix", " sans visage".

Je me lève au petit matin et je rêve du grand soir.

Je ne cherche pas la gloire mais la plus belle façon de raconter l'histoire.

Le sang de la Courneuve qui coule dans mes veines, ne craint pas l'échec. Ce n'est pas la réussite qui m'excite mais la bonne conduite. Pas vous?

Tenir bon et ne jamais prendre la fuite. Avoir, comme on dit, le sens de la mesure: de la limite à franchir à la limite à ne pas franchir.

Contre les caprices du sort, je réclame un peu de justice. Juste assez pour que l'on s'éloigne tous les deux du vice. Et je ne vois pas pourquoi j'existe, si ce n'est pour vous rendre service...avec mes mots comme seuls et uniques artifices. Parce que je n'ai rien d'autre que mes écrits pour mettre fin à nos supplices. Et vous?

L'armée de mes désirs ne fait rien que signer des armistices. Je bénis les cœurs qui aiment et je maudis les cœurs qui haïssent. Je n'ai jamais chéri le mépris. La vie n'est rien sans un mélange d'envies et un profond respect pour ceux qui ne sont pas de votre avis. Mais sans rancune nauséabonde et sans ressentiment à la ronde. Sans sémitisme et sans antisémitisme.

 J'ai foi dans la foi de l'autre. Et la joie de le voir exprimer sa joie. Sa fierté, son désir de se comporter comme un roi. Quitte à ce que mon regard lui serve de couronne : je me dis qu'au fond, nous faisons partie de la même race, la race des seigneurs...qui croit dur comme fer à un être supérieur. Un être sans lequel, on ne peut ni évaluer, ni prononcer le moindre jugement de valeur.

Pour les uns, c'est la Nation, pour les autres, c'est la Révolution. Et pour moi, c'est le Dieu tout puissant...qui me recommande le foulard blanc plutôt que le gilet jaune.  La paix plutôt que l'épée.

  Personne.

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