[CRITIQUE] Happy Birthdead 2 you

Réalisé par : Christopher Landon

Avec : Jessica Rothe, Israel Broussard, Phi Vu

Durée : 1h40

Genre : Horreur/Comédie

Date de sortie cinéma : 13 Février 2019

Synopsis :

Alors que Tree pensait s’être définitivement débarrassée de celle qui voulait sa mort et qu’elle file le parfait amour avec Carter, elle se retrouve projetée dans une dimension parallèle à notre monde. Elle doit désormais affronter des fantômes de son passé et de nouveaux ennemis…

Critique :

Après nous avoir gratifié d’un succès surprise en 2017, Christopher Landon réitère avec ce deuxième opus qui ouvre les portes d’une faille temporelle décidément bien joueuse.

Si le premier essai se tournait d’avantage sur le slasher, Happy Birthdead 2 casse les codes en se concentrant d’avantage sur la boucle en elle-même.

Choix déstabilisant au départ mais qui se révèle très vite astucieux. Permettant ainsi d’ouvrir la porte à de nombreuses possibilités, Landon y introduit de nouveaux personnages et bien sûr un nouveau tueur.

La donne change, les cartes se multiplient mais le plaisir reste le même. On retrouve l’humour potache du 1er opus et les mises à mort toujours aussi savoureuses de Tree (le saut en parachute je ne m’en lasse pas).

Derrière la façade de la légèreté, le réalisateur se permet même d’y introduire une note dramatique en confrontant l’héroïne à des choix familiaux douloureux. Du pathos aux ficelles bien grosses mais qui réussissent tout de même à nous attraper dans ses filets, la faute peut-être à une Jessica Rothe toujours aussi impeccable dans le rôle.

Alors oui c’est parfois kitsch, convenu ou trop déjà-vu mais qu’importe, la formule fonctionne et parvient à emmener la saga dans une nouvelle boucle qu’il nous tarde de découvrir dans un 3ème opus déjà annoncé. D’ailleurs, ne faites pas comme moi et restez bien jusqu’au bout du générique…

Réussissant à nous surprendre sur un terrain qu’on croyait déjà conquis, Happy birthdead 2 you parvient à multiplier ses atouts en nous proposant une comédie horrifique parfois bancale mais diablement attachante. Et ça, aucune boucle temporelle ne pourra l’enlever.

Votre dévoué Freddy

Note: