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What’s your name? Tony Curran

Publié le 05 mars 2019 par Bigreblog

Bonjour à tous et à toutes!

Cette semaine, c’est mon tour de garde des articles biographes, et j’avais très TRÈS envie d’enfin vous parler d’un acteur que l’on ne voit que trop rarement à mon gout et qui pourtant a un talent de dingue.

Et je ne dis pas ça uniquement parce qu’il représente désormais l’Homme de ma vie, ce peintre torturé qui aimait tant les couleurs…

Bref, avez-vous déjà entendu parler de Tony Curran?

😛

Tony Curran, parfois crédité en tant qu’Anthony Curran et né en 1969 à Glasgow, est un acteur écossais.

What’s your name? Tony Curran

Après avoir brièvement travaillé comme facteur, il se tourne vers la comédie et étudie à la Royal Scottish Academy of Music and Drama.

Once upon a time in Scotland…

Après de nombreux rôles très secondaires, voire muets, dans les années 90, il se fait remarquer dans Pearl Harbour en 2001. Très vite, il est alors engagé par Guillermo Del Toro pour Blade II dans lequel il incarne un prêtre vampire.

En 2003, Tony manque son breakthrough en incarnant Skinner, l’Homme Invisible, dans The League of Extraordinary Gentlemen. Malgré un casting cinq étoiles et des personnages géniaux, le film floppe.

Pour se mettre dans la peau de l’Homme invisible, l’acteur a dû revêtir une combinaison bleue le transformant en « blue screen ambulant ». Tony compara l’expérience à « un Schtroumpf sous LSD ».

En 2006, il retrouve les crocs acérés des vampires pour interpréter Markus, l’antagoniste du deuxième opus de la saga Underworld, Evolution.

Il retrouve par la suite des seconds rôles au cinéma, entre autres dans Tintin: Le secret de la Licorne, avant d’incarner brièvement sous forme de flashbacks Bór, père d’Odin, dans Thor: The Dark World. La même année, Tony incarne John Knox, pasteur protestant qui s’oppose à sa reine, dans Mary, Queen of Scots.

The League of Extraordinary Roles

A la télévision, Tony fait des apparitions remarquées dans Numb3rs, Primeval, où il retrouve d’ailleurs son camarade Jason Flemyng, le Jeckyll de LXG, ou encore The Mentalist, avant, en 2010, d’incarner Stephen de Blois dans Pillars of the Earth.

En 2010 toujours, il apparait dans Vincent and the Doctor dans la cinquième saison du reboot de Doctor Who. Il y incarne le peintre Vincent van Gogh. L’épisode, scénarisé et réalisé par Richard Curtis, est encore aujourd’hui considéré comme le meilleur de l’ère de Matt Smith. La scène durant laquelle Vincent visite le Musée d’Orsay a été plusieurs fois votée scène la plus émotionnelle de l’Histoire de la télévision.

Par la suite, on pourra retrouver Tony dans Daredevil, C.S.I., Elementary ou encore Sons of Anarchy.

For Scotland!

En 2018, il retrouve un casting presqu’entièrement écossais pour Outlaw King dans lequel il interprète Angus Macdonald.

Il a reçu un BAFTA Scotland du Meilleur acteur en 2006 et participe tous les ans à la Dressed to Kilts à New-York, parade de porteurs de kilt en l’honneur de la Tartan Week.

Tony est marié avec Mai Nguyen depuis 2012. Ils ont une fille née en 2013.

Il est fan du club de football Celtic Glasgow F.C. qu’il suit régulièrement dans ses déplacements.

Bigre alors!

Vous l’aurez compris je pense, j’adore Tony Curran. Et ce, depuis son apparition dans un épisode de Primeval, aka l’une de mes séries préférées de mon adolescence. (Qui malheureusement a mal vieilli…)

Mais je pense l’avoir réellement cerné dans LXG, parce que 1. ce film est une tuerie et je ne comprendrai jamais pourquoi il a fait un flop; et 2. Skinner est juste THE best character. Plein de sass, drôle, courageux et aussi un brin barré, tout ce que j’aime quoi. Et ce malgré le fait qu’on ne voit que très (trop) rarement sa trombine.

Mais évidemment, c’est Vincent qui m’a mis le coup de grâce. Parce que Vincent van Gogh et moi, c’est une histoire d’amour démarrée il y a plus de vingt ans quand j’ai pour la première fois posé mes yeux sur « La nuit étoilée sur le Rhône« . Alors chacune de ses incarnations au cinéma ou à télé ne fait que me conforter dans l’idée que, si j’avais existé dans les années 1880, Vincent ne serait pas mort. Je ne l’aurais pas laissé faire.

Mais Vincent and the Doctor est allé plus loin. En prenant un acteur que j’adore, en le laissant jouer avec Eleven et en le faisant tomber sous le charme d’Amy. En l’emmenant au Musée d’Orsay où rien de moins que Monsieur Bill Nighy chante les louanges de cet homme extraordinaire. Et au détour d’un plan fixe, d’un zoom sur un acteur qui pleure, et d’une chanson magnifique, nous voici avec une scène mythique…qui brise le cœur.

Bref, Tony et moi, on s’apprécie, et comme il aime le foot et l’Écosse encore plus que moi, en gros, j’ai fortement envie d’être sa pote. FOR SCOTLAND BITCHES!


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