Gilets Jaunes : le début d'une révolution

By Jean-Paul Legrand

Les gilets jaunes poursuivent le combat. La bourgeoisie commence à comprendre que les flash-ball et les matraques qui blessent des gens ne font en rien reculer les convictions et pendant ce temps les idées révolutionnaires progressent avec les consciences. Lente maturation parfois contradictoire. Je repense à ceux qui me disaient " Ce sera un feu de paille ! " ou à ceux qui répétaient BFMTV " Ce sont des fachos ! "ou encore des " anti-sémites ".

Personne ne reste indifférent à ce qui se passe, en novembre-décembre le peuple a cru que Macron pourrait peut être lâcher et il a vite compris qu'il ne lâchait rien. Il ne lâchera rien, c'est au peuple de construire une nouvelle société. Et même si il lâche ce sera si peu et si tard que l'incendie social aura pris, a pris et n'est pas prêt de s'éteindre. Non pas que Macron soit un incapable, non, il défend des intérêts qui sont antagoniques à ceux du peuple. La révolution sociale se propage à cause de lui et de sa classe. Il en est l'agent principal et il en est l'accélérateur. Si ce n'était pas le cas il aurait répondu aux revendications.

Or les circonstances résultent de causes qui viennent de très loin bien avant Macron. Lui n'est que le nouveau promoteur de développements accumulés du capitalisme qui par leur successions en arrivent à une concentration dynamique que nul ne peut maîtriser individuellement et que seule la démocratie populaire, le collectif de la nation unie pourra contrôler. A condition que cette nation retrouve ses valeurs dans son organisation et ses institutions qui ont été et sont mises à mal par la prédation de la finance.

La machine infernale des forces de destruction du capitalisme doit trouver sur sa route le barrage démocratique et créatif du peuple, à défaut nous serions tous condamnés à un recul de civilisation sans précédent

S'inscrire à la newsletter

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :