Magazine Humanitaire

Les activités du CICR en Algérie

Publié le 21 mars 2019 par Frédéric Joli
Les activités du CICR en Algérie

Sud-ouest algérien, près de la ville de Tindouf, Rabouni, centre de réhabilitation physique du CICR. Formation d’apprentis sahraouis à la fabrication des orthèses et prothèses pour les victimes des mines. Photo : Mohamed Ben Ahmed/CICR

Le CICR a toujours eu une relation particulière avec l’Algérie si ce n’est pour commencer, avec Henri Dunant lui-même ! Juste avant d’initier la Croix-Rouge (1863) et le droit international humanitaire (1864), le jeune Genevois développait une minoterie, les Moulins de Mons-Djemila à Sétif dans les années 1855…

Mais c’est surtout pendant les 8 années de guerre d’indépendance (1854-1962) que le CICR jouera un rôle déterminant, visitant les prisonniers algériens aux mains des autorités françaises (490 lieux de détention en Algérie et 96 en France furent visités durant cette période), assistant les populations déplacées en Algérie et réfugiées au Maroc (40 000 réfugiés) et en Tunisie (5 000 réfugiés) avec la collaboration des Croissant-Rouge marocain, tunisien, algérien et plusieurs autres sociétés nationales du Croissant-Rouge et de la Croix-Rouge. Le CICR a livré en 2017 aux archives nationales algériennes 30 000 documents et photos en lien avec la guerre d’indépendance.

Revoir l’épisode de la série historique « Une histoire d’Humanité » consacrée à la guerre d’Algérie et le témoignage de Pierre Gaillard, responsable pour le CICR pendant toute la durée du conflit.

Depuis 20 ans, le CICR poursuit certaines activités en Algérie, en détention par exemple, où il assure le suivi individuel de nombre de prisonniers. En 1999, il reprenait ses visites dans les établissements pénitentiaires suite à la signature d’un accord avec le Ministère de la Justice élargi en 2002 aux lieux de garde à vue. Cette même année, le CICR et la République Algérienne Démocratique et Populaire ont signé un accord de siège formalisant l’établissement d’une délégation dans le pays.

Ce statut lui permet, par exemple, de soutenir depuis plus de 10 ans le centre de réadaptation physique « Centre Martyre Cherif » de l’Hôpital de Rabouni qui offre des services aux réfugiés sahraouis en situation de handicap physique.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Frédéric Joli 39938 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte