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Bilan de février/mars 2019

Par Lacritiquante

Deux mois sans bilan, c’est passé vite ! J’ai été très occupée, par le travail mais aussi par la reprise du sport et le passage de mon permis de conduire. Ce qui explique les articles au lance-pierre. Je bénis les week-ends où je peux prendre de l’avance et écrire plein de posts ! Sur les réseaux sociaux également, j’ai été moins présente. Je dois avouer que ça ne me passionne plus autant, donc je fais juste ce qui me donne envie. Mon compte Instagram axé plutôt sur le sport vit tranquillement, Twitter reste quand même mon réseau social préféré. J’ai redonné vie à mon second blog et je prends beaucoup de plaisir à l’alimenter !

En mars, j’ai fait ma traditionnelle virée parisienne. J’ai fait ma touriste avec beaucoup de bonheur et j’ai passé une journée à Livre Paris. J’ai pu voir quelques conférences sympas : sur et avec Clémentine Beauvais, sur le féminisme, sur Riverdale. Je n’ai été à aucune dédicace et il faut avouer que je n’ai pas tenu la journée complète là-bas. J’aime de moins en moins ce salon où je ne me sens pas à l’aise. Pourtant j’adore énormément d’éditeurs présents là-bas, les rencontres et conférences font souvent mon bonheur mais ce salon est un temple du consumérisme, de la boulimie de lectures. Je pense vraiment me tourner vers des petits festivals, avec une âme et pas une foule si compacte dans les allées. Livre Paris… c’est trop parisien pour moi. J’ai remarqué que, finalement, je passais tout mon temps à regarder les livres de cuisine et surtout les livres jeunesse. Le prochain salon, c’est décidé, ce sera donc le salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil ! J’ai eu l’occasion de le faire dans le passé et j’en garde un excellent souvenir. Et vous, quel est votre opinion sur Livre Paris ?

Bilan de février/mars 2019

Côté lecture, j’ai pas mal lu en février et plus rien du tout en mars. En effet, comme je l’ai expliqué dans un précédent article, je suis bénévole au Prix du Jeune Écrivain et en mars je lis beaucoup de manuscrits pour les lectures internes. Le reste passe donc au second plan. Rétrospective en quelques mots sur mes lectures, chacun a déjà un billet rien que pour lui dispo sur le blog si vous voulez en savoir plus.

  • Un mariage anglais de Claire Fuller : on découvre une famille, les deux grandes filles sont adultes, la mère a disparu mais elle revit à travers des lettres écrites à son mari que le lecteur découvre peu à peu. Roman doux mais oubliable.
  • Did I Mention I Miss You ? d’Estelle Maskame : c’est le dernier tome de cette bonne saga de romance, entre Eden et son demi-frère par alliance Tyler. L’histoire est un peu éparpillée, ça ne vaut pas le premier opus mais c’était mon petit péché mignon !
  • L’Adversaire d’Emmanuel Carrère où l’auteur revient sur l’affaire Romand. Un père et mari qui a fait croire à tout le monde qu’il était un grand médecin. Le mensonge l’a rattrapé et il a fini par tuer sa famille. Ce petit récit est très intéressant, même si l’écriture n’est pas toujours évident.
  • L’envers de l’espoir de Mechtilda Borrmann : prostitution, disparition, Tchernobyl, enquête. Histoire multiple, un peu fouillis mais on se prend au jeu.
  • Et tu trouveras le trésor qui dort en toi de Laurent Gounelle : Alice veut aider son ami prêtre à remplir son église. Voyage initiatique à travers les religions, les sagesses orientales. Le projet de l’auteur est intéressant, mais le travail de la fiction est très moyen.
  • La fille du train de Paula Hawkins : une femme disparaît. Histoires de couples. Voilà. Les personnages ne sont pas terribles, il n’y a pas un gros suspens non plus. Passable.
  • La Dernière des Stanfield de Marc Levy : il est au Québec, elle à Londres. Ils reçoivent tous deux une lettre anonyme leur annonçant que leur mère respective a un passé criminel. Bien sûr, ils vont donc se rencontrer et chercher à en savoir plus. Histoire sur trois générations qui est vraiment prenante. Mais fin nullissime…
  • Bilan de février/mars 2019
    Songe à la douceur
    de Clémentine Beauvais : une vraie découverte, un chef d’œuvre écrit en vers libres et qui se lit comme un roman d’amour. La réécriture moderne et parisienne d’Eugène Onéguine. Un vrai bonheur de lecture, c’est un coup de cœur !
  • La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole : Ignatius Reilly, trentenaire à l’allure éléphantesque, intelligent, bizarre, qui n’a pas la langue dans sa poche ni de retenue et se dispute constamment avec sa mère, doit trouver un travail. Personnage hors norme, dialogues très particuliers… c’est assez fascinant mais ça ne plaira pas à tout le monde.
  • Madame Bovary de Flaubert : j’avais oublié à quel point la langue de Flaubert était belle, à quel point je détestais aussi son personnage d’Emma… Un classique indémodable !

Rendez-vous dans un mois pour un prochain bilan ! Normalement j’aurais eu le temps de lire un peu plus !


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