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Album - Mrs Greenbird - Dark Waters

Publié le 04 avril 2019 par Concerts-Review

Deux voix se chevauchent, l'une frêle, celle de Sarah, l'autre en background, le timbre viril de Steffen, pour fredonner 'Long time no see' une ballade alt.country/americana peaufinée.

Il ne t'a pas fallu des heures pour fredonner le refrain ...long time no sleep ... avec le duo et quand ils se taisent, c'est la slide de Herr Brücknerr qui séduit tes pavillons.

'Morals' , sorti en single, devrait plaire aux fans de Moriarty ou de Sophie Hunger, une nouvelle fois, le gazouillis évanescent de Sarah séduit.

'Careless Heart' , une seconde ballade, respire le bien-être et la douceur de vivre, moins sensuelle pourtant que le ' Careless Whisper' de George Michael, la plage doit toucher les coeurs tendres.

' Dark Waters' coule de source et contrairement à son intitulé , les eaux ne paraissent ni troubles, ni sombres, mais limpides et pures.

Un impressionniste pourrait mieux que nous peindre le reflet du visage de la chanteuse dans le paisible cours d'eau.

Les vagues de chaleur tiède de ' One day in June' te donnent envie de te laisser bercer par la douce brise, de tendre la main vers le citron pressé posé sur la table de jardin et de rêver à cette douce jeune fille qu'un David Hamilton a immortalisé en flou artistique.

Tout transpire la poésie et l'harmonie sur ce CD, même lorsque Steffen exige la voix principale comme dans ' Midnight Rose', une fleur délicate que le solo de lapsteel subtil ne risque pas de corrompre.

Tu te souviens d'avoir lu, un jour, un critique décrire un titre de Mary Hopkin, il écrivait... Mary Hopkin's voice soars with a kind of grace... il n'avait pas encore entendu Sarah murmurer ' The Simple Things'...

Le piano discret, la voix ensorcelante de Sarah illuminent ' Like a song in my head', un titre prophétique et éthéré.

Sur fond de battements de mains , ' 1965' ( c'était le bon temps), joue la carte du folk rythmé et de la nostalgie, ..living was so easy... et ce qu'on passait à la radio ( I got you babe, Catch the wind, For your love, You've got to hide your love away ou Kathy's song....) c'était vachement mieux que ce qu'on nous impose aujourd'hui!

Le sophistiqué ' Tides are turning' , évoquant les Carpenters, précède la dernière plage de l'album, '

Learn How To Love You', un dialogue romantique aux harmonies vocales séraphiques.


' Dark Waters' un album intemporel, loin des gimmicks électro et de la soupe calibrée pour cerveaux avachis, sort la semaine prochaine.


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