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Escape room (2019) ★★★☆☆

Par Olivier Demangeon @critiks_moviz
ESCAPE ROOM (2019) ★★★☆☆ ESCAPE ROOM (2019) ★★★☆☆

Six personnes n'ayant rien en commun se retrouvent enfermés dans un jeu et devront trouver les indices ou mourir.

ESCAPE ROOM (2019) ★★★☆☆

Origine du film : États-Unis, Canada
Réalisateur : Adam Robitel
Scénaristes : Bragi F. Schut, Maria Melnik
Acteurs : Taylor Russell, Logan Miller, Deborah Ann Woll, Tyler Labine, Jay Ellis, Nik Dodani, Kenneth Fok, Yorick van Wageningen
Musique : Brian Tyler, John Carey
Genre : Horreur, Thriller
Durée : 100 minutes
Date de sortie : 27 février 2019 (France)
Année de production : 2019
Sociétés de production : Columbia Pictures, Original Film
Distribué par : Sony Pictures Releasing
Titre français : Escape Game
Notre note : ★★★☆☆

ESCAPE ROOM (2019) ★★★☆☆

" Escape Room ", ou " Escape Game " pour la distribution française, est un thriller d'horreur américano-canadien, datant de 2019, réalisé par Adam Robitel, à qui l'on doit également " Insidious: The Last Key " (2018). Les acteurs principaux sont Taylor Russell, qu'on a pu voir dans " Before I Fall " (2017), Logan Miller, qu'on a pu voir dans " The Good Neighbor " (2016), Deborah Ann Woll, qu'on a pu voir dans " The Automatic Hate " (2015), Tyler Labine, qu'on a pu voir dans " Super Troopers 2 " (2018), Jay Ellis, qu'on a pu voir dans " In a Relationship " (2018), et Nik Dodani, qu'on a pu voir dans " Dark Was the Night " (2018).

L'histoire proposée par " Escape Room " est relativement basique. A Chicago, six personnes, qui ne se connaissent pas, se retrouvent pour participer à un jeu doté d'un prix de 10.000 dollars. C'est ainsi que Zoey Davis ( Taylor Russell), une étudiante en physique, Ben Miller ( Logan Miller), un jeune homme désœuvré et alcoolique, Amanda Harper ( Deborah Ann Woll), une ancienne militaire, Mike Nolan ( Tyler Labine), un chauffeur-livreur, Jason Walker ( Jay Ellis), un jeune loup de la finance, et Danny Khan ( Nik Dodani), un passionné de jeu en grandeur nature, se retrouvent dans ce qui s'apparente à la salle d'attente de la société qui organise le jeu. Alors qu'ils font connaissance en échangeant des banalités, l'un des membres du groupe découvre qu'ils sont désormais enfermés. Un dispositif de chauffage surpuissant se met alors en route. La partie vient de commencer....

Le concept du " jeu " où l'on se retrouve enfermé avec pour obligation de trouver des réponses, ici sous forme d'énigmes, pour se libérer et ainsi accéder à la pièce suivante, n'est pas nouveau. Dernièrement, " Panic Button " (2011) de Chris Crow, allait déjà dans ce sens, mais on peut cependant remonter jusqu'à " " (1997) de Vincenzo Natali, en passant par la série de films Saw. Dans le cas présent, les protagonistes qui évoluent dans cet " Escape Game " ont tous un point en commun, qui sera révélé dans la dernière pièce du jeu, et qui explique le pourquoi de leur présence dans le jeu. Ou plus précisément le pourquoi de leur sélection.

L'aspect horrifique est construit autour du fait que chaque pièce revêt un caractère mortel, et que quiconque ne serait pas sorti de la dite pièce dans le temps imparti en mourrait immédiatement. On se retrouve donc dans le concept du survival, et hormis la première pièce, où tous les protagonistes s'en sortent indemnes, chaque pièce suivante réduira le nombre de participants. Le point fort du métrage, c'est que d'une part, il évite de basculer dans l'hyper-gore, et que d'autre part, on retrouve une très bonne originalité dans le concept des pièces piégées. Certes, la mort est au rendez-vous, mais finalement aucune scène ne force à détourner le regard. Cela reste donc très " soft "...

Le scénario concocté par le duo composé de Bragi F. Schut et de Maria Melnik, nous confronte au sempiternel thème de la confrontation entre les protagonistes qui se déchirent sur la marche à suivre et sur l'identification des indices et de leurs interprétations. Bien qu'une scène d'ouverture nous permet de faire un petit peu connaissance avec les différents personnages, leur développement est nettement trop faible pour que l'on puisse réellement éprouver de l'empathie pour eux, à l'exception faite de l'étudiante, incarnée avec une certaine justesse et subtilité par Taylor Russell.

Marc Spicer, le directeur de la photographie, s'est fait plaisir en créant des pièces aux univers radicalement différents d'où on est bien incapable d'anticiper d'où viendra le danger. La fin est d'ailleurs à double niveau, et peu être vu comme un prologue à une suite possible. L'édition signée par Steve Mirkovich permet d'obtenir une centaine de minutes de film suffisamment captivantes pour ne pas s'ennuyer. La bande originale orchestrée par Brian Tyler et John Carey est plutôt discrète et classique.

En date du 21 avril 2019, " Escape Room " avait rapporté 57 millions de dollars aux États-Unis et au Canada, et 97,9 millions de dollars dans les autres pays, pour une recette mondiale de 154,9 millions de dollars, contre un budget de 9 millions de dollars. Le 25 février 2019, une suite a été annoncée comme étant en développement actif. Adam Robitel devrait à nouveau en être le metteur en scène sur un scénario de Bragi F. Schut et une production de Neal H. Moritz. La sortie de cette suite est programmée pour le 17 avril 2020.

En conclusion, " Escape Room " est un survival satisfaisant doté d'une histoire familière, d'une intrigue bien construite, mais classique et d'un développement original. Le rythme est cohérent et plutôt soutenu, le récit est fluide et la narration fait appel à quelques flashbacks. Le développement des personnages est un peu réduit, mais la distribution offre d'honorables prestations. La photographie est originale avec une belle diversité de thèmes, l'édition est correcte et la bande originale est trop basique. L'ensemble reste attrayant et offre un divertissement convenable.

ESCAPE ROOM (2019) ★★★☆☆

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