L’Observatoire des pratiques policières publie un rapport qui juge « démesuré » le dispositif sécuritaire dans la ville rose. Les policiers de la BAC ont provoqué une escalade de violence.
Toulouse, correspondance.
Grenades lacrymogènes utilisées sans modération et sans sommation, LBD, canons à eau, hélicoptère, blindés de la gendarmerie… À Toulouse, le mouvement des gilets jaunes a atteint un très haut niveau ; sa répression aussi. Un rapport de l’Observatoire des pratiques policières (OPP) (1) décrit avec minutie ce déploiement des forces de police et de gendarmerie et leur déchaînement. Photos à l’appui. Ce travail à visée scientifique, établi par 24 observateurs présents dans les manifestations, a été coordonné par le sociologue Daniel Welzer-Lang. En réalité ce rapport de 138 pages débute bien avant le mouvement des gilets jaunes et étudie 50 manifestations, du 1er mai 2017 au 30 mars 2019 (2).
source L’humanité.