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Les conséquences du mouvement Me-too en Corée

Publié le 21 mai 2019 par Rbruderm

Récemment, le vent de la campagne Me-too a soufflé en Corée et il a trouvé un soutien assez important dans la société. Rappelons que cette campagne a débuté aux États-Unis pour dénoncer le harcèlement sexuel et ses conséquences.

Les conséquences du mouvement Me-too en Corée

Le 29 janvier 2018, sur la station de radio coréenne (JTBC), Seo Ji-hyun, une procureure coréenne, a accusé de violence sexuelle Ahn Tae-geun, un ancien procureur général. C'est elle qui a initié la propagation du mouvement Me-too en Corée.

Mais en ce moment, le vent du changement pour les femmes souffle dans la société coréenne. L'année 2018 a été une année importante pour le droit des femmes. Avec le mouvement Me-too et son tapage médiatique, l'opinion publique s'est comme éveillée au féminisme. En mai l'année dernière, un scandale a éclaté à cause de la diffusion d'une vidéo prise par une femme qui montrait un homme nu posant pour un cours de dessin à l'université Hongik. Lorsque le modèle masculin s'est vu nu sur les réseaux sociaux, il a porté plainte et l'affaire est allée en justice. La vidéaste a été condamnée à dix mois de prison ferme. Ce qui est scandaleux, c'est la lourdeur de la peine, surtout lorsque l'on sait que les hommes reconnus coupables pour avoir installé des caméras dans les toilettes pour femme, ont généralement des punitions moins fortes.

Les membres du Comité Femmes et Famille de l'Assemblée nationale cherchent les raisons du non aboutissement de ces projets de lois. Ils estiment que cela vient de l'absence d'un réel consensus social sur le sujet. D'autres experts critiquent ce rythme lent, évoquant l'enchevêtrement des différents ministères.

En réponse à ces critiques, les législateurs du Comité Femmes et Famille de l'Assemblée nationale ont déclaré : " Il n'y a pas de projets de loi plus ou moins importants (...) Si ces lois sont adoptées par les députés, les femmes de tout le pays seront libérées ".

Pour que notre société soit réellement égale, nous pensons qu'il faut aller de l'avant pour protéger les femmes des risques criminels. Ainsi, nous avons besoin de lois pour nos droits. Il faudrait un large consensus rassemblant les hommes et les femmes pour que ces problèmes ne soient pas une simple question de genre.

Article publié par : Hyemin Kang, Joungyun RYU


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