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The GazettE enflamme le Bataclan 12 ans après

Publié le 18 juin 2019 par Tanja @HaKo_niwA

The GazettE enflamme le Bataclan 12 ans après

12 ans après leur premier passage au Bataclan, The GazettE est de retour pour une nouvelle tournée avec le nouvel avec son nouvel album Ninth. Je ne vais pas vous mentir je l’ai écouté le matin même du concert. Je n’ai donc pas pu retenir les titres, mais ce que j’ai retenu c’est qu’il était pas si mal comparé à ce qu’ils avaient pu faire avant. C’est du pur The GazettE, certes pas très original, mais pas non plus inécoutable. C’était donc avec une certaine bonne humeur que je suis arrivée sur place.

L’ambiance est déjà étouffante, il fait chaud. La salle est pleine à craquer le public est au rendez-vous et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a bien changé. Fini les midinettes, bonjour les metaleux tatoués et couillus. Une grande majorité de garçons, et quand même une belle représentation féminine. Des Français, mais pas que, des étrangers font aussi partis des spectateurs. Quand le groupe entre sur scène le public exulte. Dès les premières notes la température monte encore d’un cran, renvoyant la clim au rang de doux rêve inaccessible.

The GazettE enflamme le Bataclan 12 ans après

Le concert s’ouvre sur l’instrumentale 99.999, puis Falling, NINTH ODD SMELL et GUSH soit le début de l’album NINTH. Au moins on n’est pas désorienté quand on l’a écouté. La majorité de la setlist est composé de titres récents. Quelques titres de TOXIC avec VORTEX, he suicide circus ou encore durant les rappels : Shiver et Tomorrow Never Dies. Sinon c’est la fête pour NINTH et DOGMA. Le seul titre survivant post 2011 est Filth in the Beauty qui m’a valu d’avoir mal au cou pendant deux jours. Je me suis lâchée j’avoue.

The gazettE offre un concert à son image, très propre et millimétré. Ils laissent peu de place à l’improvisation. Ruki nous dit quelques mots en français malgré tout et sans note ! C’est plutôt sympathique de sa part.
Ils sont professionnels jusqu’au bout des ongles. C’est un plaisir à voir même si on peut regretter un manque de spontanéité (bon à part cette main au panier de Ruki à Aoi qui m’a fait rire au rappel). Le public de son côté était à fond avec des pogos à gogo et de la sueur, beaucoup de sueur. Les murs ont transpiré et nous aussi.

Le Bataclan a vibré au gros son des guitares de Aoi et Uruha. C’est surtout lors des rappels qu’ils avancent plus sur le devant de la scène avec Reita le bassiste. Le concert se termine sur Tomorrow Never Dies. Le public repart heureux, juste un peu frustré que le concert est été court (Mais c’est toujours le cas en tournée, s’ils veulent tenir le coup physiquement).

Ce fut un excellent concert, toujours un peu trop court, mais la force du groupe n’a pas changé depuis 17 ans. Ce sera toujours un plaisir de les voir évoluer sur scène avec cette force et cette énergie. Nous serons au rendez-vous lors de leur prochain passage en Europe, c’est dit !

Set list

99.999
Falling
NINTH ODD SMELL
GUSH
Vortex
BIZARRE
THE MORTAL
SONO KOE WA MOROKU
DOGMA
The Suicide Circus
TWO OF A KIND
UGLY
ABHOR GOD
Filth in the Beauty

Encore:
INSIDE BEAST
Shiver
Tomorrow Never Dies

Merci à B7Klan et Torpedo productions.


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