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Coraline

Publié le 04 juin 2008 par Lael69

Neil Gaiman
Albin Michel Jeunesse
Collection Wiz
Présentation de l'éditeur: Coraline vient d'emménager dans une étrange maison et, comme ses parents n'ont pas le temps de s'occuper d'elle, elle décide de jouer les exploratrices. Ouvrant une porte condamnée, elle pénètre dans un appartement identique au sien. Identique, et pourtant...Dans la droite ligne d'Alice au pays des merveilles, ce roman magnifique séduira tous les publics.
Coraline Jones s'installe avec ses parents dans une nouvelle maison. Les parents négligent la fillette, qui pour échapper à l'ennui, décide de jouer à l'exploratrice. Un jour, elle franchit une porte condamnée et se retrouve dans son appartement qui à l'air identique. Là elle y rencontre son autre mère et son autre père, qui contrairement aux vrais parents de Coraline, l'accueillent et lui offrent un bon repas. Mais Coraline hésite, elle sent que quelque chose cloche. Que peut bien cacher ce monde parallèle aux allures si trompeuses?
Je connaissais Neil Gaiman par Stardust et Neverwhere, qui s'inscrivent plutôt dans la littérature fantastique anglo-saxonne destinée aux adultes. En faisant un tour au CDI (du collège où je travaille), j'aperçois Coraline. Intriguée, je tente l'expérience car je ne savais pas que Neil Gaiman s'était essayé à la littérature pour la jeunesse.
Ce monde que nous décrit l'auteur est un monde effrayant, macabre et fidèle à l'ambiance de Neverwhere. D'ailleurs on retrouve ces animaux dotés de paroles: des chiens spectateurs de théâtre, un chat espiègle qui parle et des rats. Oui des rats comme dans Neverwhere! L'autre mère et l'autre père de Coraline ont des boutons de chemise à la place des yeux. Tout ceci nous offre un monde à la Tim Burton en plus machiavélique. Car Coraline s'aperçoit que son autre mère est possessive et maléfique. Coraline va devoir affronter ce monde illusoire, qui imite la réalité en la déformant. L'auteur nous entraîne dans un monde grotesque et glauque où la psychologie de Coraline nous dévoile finalement une peur de grandir.
Une parodie d'Alice aux pays des merveilles très réussie mais qui ne m'accroche pas plus que ça. Je crois que Neverwhere et Stardust ont été plus convaincant pour moi même si je suis contente d'avoir lu du Neil Gaiman dans ce domaine qui me tient à coeur.
Les rats de Biblio et un article que j'ai trouvé qui en parle très bien.

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