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RBC aide les entreprises à se transformer

Publié le 25 juin 2019 par Patriceb @cestpasmonidee
RBC S'inquiétant du retard que prennent les entreprises canadiennes dans leur transformation « digitale », RBC met sur pied, en collaboration avec Microsoft, un programme qui comprend à la fois des solutions technologiques et leurs modalités de financement. La diversification des banques devient décidément une tendance majeure à suivre…
L'initiative s'adresse aux entreprises de taille intermédiaire, considérées comme celles qui sont les plus vulnérables face aux défis actuels : beaucoup d'entre elles, notamment dans le secteur manufacturier, sont conscientes de leur besoin d'adaptation numérique mais elles ne franchissent pas le pas parce qu'elles ne savent pas vers qui se tourner, quelles plates-formes adopter ou encore comment financer leur modernisation. Alors, à force de temporiser, elles risquent de perdre leur avantage concurrentiel.
Concrètement, la première déclinaison du dispositif vise les acteurs de la production alimentaire, avec une palette de composants matériels et logiciels, couvrant la surveillance « environnementale » (température, humidité…), la traçabilité, des matières premières jusqu'au consommateur final, la maintenance prédictive des équipements, la planification et la gestion administrative… le tout hébergé sur les infrastructures infonuagiques de Microsoft et soutenu par une offre de crédit dédiée à l'innovation.
RBC – Au-delà des services bancaires
Avec son programme « Virage Numérique », l'ambition de RBC est d'accompagner ses clients dans l'amélioration de leur performance et de leur compétitivité. Dans ce sens, elle se positionne donc comme un prestataire de conseil qui ne se limite pas à son strict périmètre d'expertise. Elle s'estime également légitime pour identifier les partenaires les plus pertinents (pour le choix des technologies et leur mise en place) et proposer ainsi un ensemble complet et intégré aux entreprises dépassées par le « digital ».
Comme toujours quand une banque s'écarte de ses métiers d'origine, se pose la question cruciale de la réception d'une telle innovation : ses clients lui reconnaîtront-ils l'autorité d'orienter de la sorte leurs stratégies « digitales » ? Il faudrait pour cela que les conseillers de RBC (vers qui les demandes sont dirigées, ce qui peut prêter à sourire) aient bénéficié de formations leur permettant de justifier de leurs compétences en la matière… À défaut, ce ne sera qu'une action commerciale de plus, car la confiance dans les institutions financières n'est pas extensible à l'infini et peut au contraire se diluer rapidement…

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