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Prophétie d’automne par Sarah M. Carr

Par Ettoitulisquoi @ettoitulisquoi

Prophétie d’automne par Sarah M. Carr

J’ai achevé ma lecture de Prophétie d’Automne de la talentueuse et incomparable Sarah M. Carr, et je n’ai qu’un seul reproche à faire à ce livre : il est trop court !!! J’en voulais plus, plus d’amour, plus de romantisme « à la Sarah M. Carr » comme elle sait si bien le faire.

Pitch de départ :

Ailsa, du clan Cameron, est une jeune femme passionnée et rebelle qui se retrouve malgré elle porteuse d’une prophétie qui va bouleverser son existence. Duncan MacLean, futur héritier du clan MacLean, a toujours été rejeté par un père rongé par la jalousie car convaincu, à tort, que son fils était le fruit d’un adultère. La mort du patriarche délivrera le jeune laird de ses démons et lui ouvrira les portes d’une rédemption dont il se croyait proscrit. Deux êtres que tout oppose, un guerrier sombre et une jeune femme solaire, se retrouvent à jamais liés par le destin, lorsque leurs chemins se croisent par hasard, un jour d’automne sur les bords du Loch Linnhe.

Détails techniques :

Auteure : Sarah M. Carr

Éditeur : Infinity Romance

Pages : 328

Vous pouvez l’acheter ici 

Booktrailer ci-dessous :

Ma note : 20/20 sans appel pour cette romance historique.

Mon avis :

Je me rends compte en écrivant qu’il s’agit là de ma première chronique dans le genre.

Je lis effectivement beaucoup de romances historiques.

Oui, vous savez… ces petits livres à la tranche rouge sang que vous avez honte de poser sur le tapis à la caisse de votre grande surface. Moi, non. Point de honte. Vive la liberté de lecture, la liberté de genre et le plaisir de lire ce que l’on veut quand on veut.

Mais cette fois, cette romance historique est d’autant plus précieuse car écrite par Sarah et donc en français et non une traduction d’une auteure américaine bestseller habituée du genre. Non, que je les dénigre. Monica Mc Carthy, Tessa Dare, Lisa Kleypas, Catherine Coulter et autres sont inimitables, savent se renouveler, et sont des valeurs sûres.

C’est la première fois que Sarah M. Carr se lance dans le genre. C’est une réussite totale et absolue ! Même plus, Sarah est ici, selon moi, au sommet de son art et y excelle purement et simplement.

Duncan et Ailsa forment un couple de romance historique doux et tendre, mais également tout aussi impulsifs l’un que l’autre et sujets à quelques emportements, fruits de la passion qui les unit.

Duncan est le chef du clan McLean et Ailsa est la fille du chef du clan Cameron. Les deux jeunes gens vont se rencontrer par hasard sans que Duncan révèle son identité. Alors quand Ailsa va se retrouver à devoir épouser le chef du clan Cameron, quelle ne va pas être sa surprise en découvrant que son futur époux est ce charmant guerrier rencontré sur les bords du Loch Linnhe.

Nos deux héros se retrouvent donc vite mariés, ce qui ne pouvait être qu’une promesse de rebondissements et d’échanges savoureux entre les jeunes époux. Croyez-en mon expérience quand les personnages principaux se marient dès les premières pages, l’histoire n’en est que meilleure. Le mariage n’est donc pas une fin en soi mais le commencement de quelque chose d’inoubliable.

Ce livre se découpe en deux périodes que j’ai trouvées très marquées : la première tourne autour du mariage et de la vie de couple Duncan/Ailsa ; la seconde est axée sur un rebondissement et la mise en danger du mariage par la faute tant de Duncan que d’Ailsa. Une fois n’est pas coutume, j’ai été en désaccord et n’ai pas approuvé l’attitude d’Ailsa durant toute cette seconde partie, et je me suis placée dans le camp de Duncan.

Duncan et Ailsa ne sont pas des héros parfaits ce qui les rend d’autant plus attachants. Ils commettent des erreurs, prennent de mauvaises décisions, ou n’ont pas le courage d’en prendre certaines.

Nos deux héros sont entourés de personnages secondaires et je tenais à les mettre en lumière, car là où la détestable Mairi est une vraie vipère et une empêcheuse de tourner en rond, à l’inverse, Domhnall, le frère d’Ailsa, a, pour moi, été central et la voix de la raison quand Ailsa faisait fausse route. Domnhall m’a énormément rappelé Kenneth et toutes ses qualités (cf Les demoiselles d’Arisaig). Je crois que le rôle du grand frère tient particulièrement à cœur à notre auteure, aussi apporte-t’elle un grand soin à ce personnage.

Quand vous lisez cette cette histoire, vous avez la sensation d’être installée sur un petit nuage, une petite brise soufflant dans vos cheveux détachés. Vous voguez au gré des tourments des personnages.

Si malgré tout ce que je viens d’écrire vous n’étiez pas convaincu, alors j’ajouterai la qualité littéraire, la plume douce et lyrique de Sarah, les échanges intenses et ceux plus passionnés de Duncan et Ailsa. Que dire de l’écrin ? Couverture sublime, décorations de pages à chaque chapitre, et le petit plus le grain du papier si doux, j’en suis tombée amoureuse, je caressais les pages comme un tissu soyeux.

Madame Sarah M. Carr : mention excellente et félicitations du jury !

Bonne lecture !

Lucie


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