Glass (Ciné)

Bonjour les Nautes!

Je ne pensais jamais dire ça, mais me voici qui vais reviewer un thriller. Oui, vous avez bien lu, un thriller. Le genre de film que je déteste le plus avec les films d’horreur.

Alors pourquoi avoir regardé Glass? Deux mots: casting; Unbreakable.

Je ne spoile rien de cette beauté!

Synopsis

19 ans après l’accident de train dont il est sorti miraculeusement indemne, David Dunn est un vigilante discret de Philadelphie. Et actuellement, il essaie de retrouver un homme aux 24 personnalités qui a kidnappé quatre jeunes filles…

Unbreakably split…

Je ne suis pas forcément très fan de l’esthétique de M. Night Shyamalan, à la base, je l’avoue. De lui, je n’ai apprécié qu’Avatar: Last Airbender, et encore, c’était entièrement la faute à Dev Patel. XD

Alors bon, je n’étais pas forcément très enthousiasmée à l’idée de regarder ce film qui, qui plus est, avait vraiment bien la tronche d’un thriller comme je n’aime pas. SAUF QUE, parce que bien sûr je n’écrirais pas ceci si je n’avais pas, en fait, visionné le film, ben, sauf que…

Sauf que, Incassable, je l’ai vu et revu, lui. Que, issue d’une famille fanatique de Bruce Willis, je ne pouvais pas passer à côté. Alors réunissez le casting et le genre d’Incassable et jetez-y James McAvoy, et je suis toute ouïe. XD

Et force est de constater que j’ai été fortement surprise de kiffer Glass. Mais genre, vraiment bien BIEN kiffer. Outre le côté un peu frissons, on a surtout du lourd au niveau du casting, des personnages, et un scénario imprévisible, surtout à la fin.

Les trois « héros » n’en sont pas, vraiment. Plutôt des « antihéros » se transformant dans certains cas en totaux villains. Servis sur un plateau par trois acteurs juste extraordinaires; et une actrice que j’aime de plus en plus…

24 personnalités, 0 nomination aux Oscars

Du coup j’avais très envie de prendre un virage serré et parler de l’éléphant dans la pièce: COMMENT JAMES MCAVOY A-T-IL PU NE PAS ÊTRE NOMMÉ AUX OSCARS APRES SPLIT???

Non mais parce que sa prestation est tellement merveilleuse, subtile et juste pleinement SUBLIME que je ne pige pas là… Le type il t’incarne presqu’une dizaine de personnages en faisant en sorte que tu voies bien la différence entre chacun d’entre eux malgré qu’ils vivent dans le même corps, et PERSONNE dans les Académies n’applaudit jusqu’à en avoir les mains en sang? What the F???

Bref. Je suis fan du mec, c’est indéniable, mais j’ai été mise complètement sur le séant après ce film. Wow. Non mais des talents de ouf, cette génération fin des années 70 en est juste légèrement bourrée, non? XD

En attendant, voilà, James m’aura donné envie de regarder Split, et c’était pas gagné.

Ah oui, parce qu’il est tout à fait possible de regarder Glass sans avoir vu aucune de ses préquelles. C’est bien, ça. Vraiment bien.

Classe, charisme et distinction, toussa…

Allez, parlons casting.

David Dunn est donc toujours incarné par un Bruce Willis en grande forme et que j’apprécie tellement plus dans des rôles dramatiques que dans ses rôles d’action sans cervelle…

Ça fait du bien!

Elijah Price, ledit Mr Glass, a lui toujours les traits de Samuel L. Jackson, qui est juste EXCEPTIONNEL et bordel, j’en peux plus de ces masterclasses, les gars, calmez-vous.

James McAvoy, dont je ne dirai plus rien sinon ça va friser la subjectivité, incarne donc La Horde. ET DÉBROUILLEZ-VOUS MAIS IL LUI FAUT UN AWARD FISSA!

Ils sont complétés par l’excellente Sarah Paulson que je vois décidément sous un nouveau jour depuis quelque temps.

Et, en vrac, Anya Taylor-Joy; Spencer Treat Clark; Charlayne Woodard; et Luke Kirby.

Bref, Glass c’est une suite terriblement efficace avec un scénario très malin, mais surtout, trois acteurs principaux DE FEU!

Note: 8,25/10 (scénario: 8/10 – jeu: 10/10 (NON MAIS SÉRIEUX LES GARS!) – BO: 7/10 – suite: 8/10)