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Nice : La vie est un film avec ‘’Ben’’

Publié le 13 août 2019 par Podcastjournal @Podcast_Journal
‘’Pas d’art sans ego’’, ‘’j’aime la vie’’, ‘’créer c’est oser’’. Beaucoup de gens connaissent ces phrases blanches sur fonds noir qui apparaissent sur des agendas ou des tableaux décoratifs à la signature de ‘’Ben’’. C’est dans la ville de Nice dont il est originaire et où ses phrases sont exposées à chaque station de tramway telles des citations de motivation, que Ben, de son vrai nom Benjamin Vautier présentera sont exposition ‘’La vie est un film’’ au studio 109. L’exposition organisera chaque jour, jusqu’au 19 octobre prochain, de nombreux évènements tels que : visionnages de films, concerts, conférences, ateliers d’architectures pour enfants, spectacle de danse et ateliers chansons.

En effet, c’est avec 500 œuvres retraçant plus de 50 ans de création, avec plus de 120 artistes invités dont des artistes de sa collection et un espace de 2000m2, que Ben nous explique qui il est réellement. Un artiste, un visionnaire, un chercheur, un créateur et un activiste culturel qui n’accepte pas les limites imposées par la société qu'il représente par des œuvres aux airs philosophiques et non conventionnels. L’espace est composé d’œuvres d’arts contemporaines à perte de vue. Des tableaux avec des phrases de Ben, un assemblage d’objets diverses et improbables. On observe en clair une mixité certaine des genres et couleurs, avec des idées révolutionnaires. Car si la diversité est présente, on ressent surtout le besoin des artistes d’exprimer leur liberté et le fait qu’avant tout, l’art, est ouvert à tous, Etre un artiste, c’est un choix, une liberté à partir du moment où l’on décide de créer. Car si tout est subjectif, la porte symbolique de chaque œuvres est explicite.
  Benjamin Vautier est un artiste français d'origine suisse, né à Naples en juillet 1935 et qui vit à Nice où sa famille s'est installée quand il avait 14 ans. Depuis la fin des années 1950, il le dit lui-même : "Je signe tout" – commentant ainsi, par ses images et ses actions, le monde comme un tout. Ses écritures : messages humoristiques ou sarcastique sont des maximes auxquelles il croit, ou des pensées qui traversent son esprit à un moment précis, et dans lesquelles chacun peut se reconnaître. Son humour aide à poétiser la vie qui nous entoure et à poser un regard neuf sur elle. Elles se caractérisent par un respect limité de la syntaxe et de l'utilisation systématique du texte manuscrit blanc sur fond noir.

Son médium est froid et ne prend pas en compte un esthétisme particulièrement touchant, il échappe à toute forme traditionnelle d'art. Son écriture attachée et enfantine, lisible par tous est généralement composée de peu de mots qui forment un appel au lecteur. En ce sens son message s'adresse surtout au regard et non à la pensée. Il apostrophe le spectateur dans la foule de visuels autours de lui, et l'exploite en multipliant l'imprimé de ses textes. Il illustre de nombreux agendas, calendriers, trousses d'école et autres objets de papeterie, ce qui donne un aspect commercial à son travail, qu'a rarement une œuvre d'art. Poétisation de la vie ou banalisation extrême de l'art, on peut se demander où est passé la question sociale ou l'utopie qui anime chaque artiste, dans la pratique de Ben aujourd'hui.

À partir des ''readymades'' de Marcel Duchamp, Ben perpétue de façon systématique l’idée selon laquelle une œuvre d’art est reconnaissable non pas par sa teneur matérielle mais exclusivement par la signature. En 1963, Ben Vautier organise le Festival International ''Fluxus'' d’Art Total, à Nice, y invitant George Maciunas. Il multiplie les participations aux événements collectifs (à New York notamment) et ouvre un espace galerie dans son magasin : Ben doute de tout (1965). En 1966, La Cédille qui sourit, lieu ouvert par George Brecht et Robert Filliou, à Villefranche-sur-Mer, lui consacre une exposition personnelle. Écriture, peinture, action, dessin… L’œuvre proliférante de Ben Vautier, se reconnaît notamment à son écriture ronde et liée, sans s’y réduire. Elle inclut photographies, films, installations, performances, architectures… Avec ''Fluxus'', Ben participe aussi à la Documenta de Cassel en 1972, ainsi qu’à la Biennale de Venise en 1990. Cultivant un ego capable de revendiquer le monde entier, son œuvre se teinte autant de politique que d’humour. Depuis les "sculptures vivantes" en 1959, Ben a déjà participé à plus de trois-cents expositions, dans le monde entier.
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