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Festival du cinéma américain de Deauville 2019 : Jours 3 & 4 en bref

Publié le 11 septembre 2019 par We Are Girlz @we_are_girlz

Début de semaine sur les planches de Deauville, qui se sont bien vidées. De quoi découvrir en toute sérénités les films proposés. Temps mitigé, à l’image de la sélection, qui, j’espère, n’a pas encore révélé ses pépites. Je vous parle de tout ça ici.

DES FILMS

8. Knives and Skin – COMPÉTITION – 09/09

Après une petite grasse matinée méritée (souvenez-vous de ma journée difficile de dimanche), j’attaque avec le prometteur Knives and Skin, réalisée par Jennifer Reeder. Le pitch était intriguant et je raffole des teen movies, ce film était donc fait pour moi, du moins sur le papier. À l’écran, on ne peut nier la proposition cinématographique, mélange des genres et des styles mais pourquoi chercher à être original si c’est pour perdre toute cohérence et l’intérêt du spectateur au passage ? Pour les curieux, le film sortira en France le 20 novembre prochain. Vous aurez été prévenus.

Drôle de film que #KnivesandSkin qui digère mal ses influences, mais qui opère tour de même un charme étrange, quelque part entre la farce et l’horreur, parfois provocant tout en étant juste. pic.twitter.com/kFibqhDSgD

— Amandine (@DLACDI) September 10, 2019

Quand tu perds ton récit dans une fausse stylistique et une volonté de symbolisme à tout prix, ça donne #knivesandskin , où on y comprend tellement rien que le message militant passe bien à côté. #davidlynchensueur #deauville2019 pic.twitter.com/ljqStnbx5c

— Certains l’aiment à chaud ! (@CLAACpodcast) September 9, 2019

9. The Wolf Hour – COMPÉTITION – 09/09

Mine de rien, quand un cinéaste a déjà passé le cap du premier film, ça se voit. C’est le cas d’Alistair Banks Griffin. Avec The Wolf Hour, il signe un thriller dramatique en huis clos efficace et soigné, porté par une Naomi Watts parfaite. Sans aucun doute le meilleur film de la compet’ jusqu’ici mais il en reste beaucoup à voir. Pas de date de sortie fixée pour l’instant.

Naomi Watts est, encore une fois, impressionnante en romancière apeurée, claquemurée dans son appartement dans #TheWolfHour d’Alistair Banks Griffin. Dans le NY de 77, une allégorie d’un monde qui s’embrase et diffuse de la peur dans sa fumée. Très intéressant. #Deauville2019 pic.twitter.com/fB6ZXb1ZWW

— Mehdi Omaïs (@MehdiOmais) September 9, 2019

Pas eu le temps d’en parler hier mais #TheWolfHour est un sympathique huit clos qui manque quand même de consistance et de subtilité pour être totalement plaisant. Reste une Naomi Watts transcendante. #Deauville2019 pic.twitter.com/VSLtQ1bcbD

— Margaux Maekelberg 🎬 (@marg_oh) September 10, 2019

10. Terre Maudite – PREMIÈRE – 09/09

Il s’agit du seul film pour lequel je suis allée voir la bande-annonce avant de venir. L’envie n’était pas là mais c’était ça ou rien (les séances des autres cinémas du festival ne matchaient pas), j’y suis donc allée à reculons. Étonnamment le film se tient plutôt bien dans sa première partie, avec quelques jolis plans (dont un qui m’a marqué mais que je ne peux vous révéler sans gâcher une petite surprise) mais il sombre progressivement dans le jumpcare facile et le drama médiocre. Un téléfilm correct, ni plus ni moins. Date de sortie française inconnue.

Petit coup de cœur pour #TerreMaudite (The Wind), premier long métrage d’Emma Tammi, qui sait ménager sa tension entre douleur psychologique et surnaturel malgré un petit budget. #Deauville2019 pic.twitter.com/KUaXyvJbBt

— Gabin Fontaine (@_gabbington) September 9, 2019

En proposant un film d’épouvante dans un décor de western, @DeauvilleUS nous a fait sérieusement flipper avec #TerreMaudite !https://t.co/cz5U6wowzx

— CinéSéries.com (@CommeAuCinema) September 10, 2019

Marathon Game of Thrones – Final S03 – 09/09

Ce lundi soir, j’ai tout simplement boudé l’American Skin de Nate Parker qui ne me tentait pas vraiment (j’ai a priori eu tort vu la standing ovation qu’il a reçu au CID) pour m’essayer au marathon GOT proposé au cinéma le Morny. J’ai évidemment choisi soigneusement ma séance. Ce sera donc les noces pourpres pour moi. Aucune difficulté pour rentrer dans la salle (qui est pourtant en accès libre), nous étions 15 au maximum. Le plaisir de découvrir la série sur grand écran était bien là, mais ça manquait tout de même un peu d’ambiance, faute de spectateurs.

11. Tout est possible – DOCUMENTAIRE – 10/09

Je démarre mon mardi matin de bonne heure en allant découvrir le documentaire Tout est possible ou The biggest little farm en VO. L’histoire d’un couple californien montant une ferme bio au nord de Los Angeles. Une ode à la vie et à la nature, racontée avec passion et honnêteté par John Chester. Le film sortira le 9 octobre et je vous le recommande vivement.

À voir absolument! Une ferme plus grande que nature. 👨🏽‍🌾🐷🦊🐍👩‍🌾 Le documentariste John Chester et son épouse Molly travaillent au développement d’une ferme durable sur 200 acres près de Los Angeles. Infos ❯ https://t.co/Cp3RKhHihC #TheBiggestLittleFarm https://t.co/7GF4nqVWFt

— Équiterre (@equiterre) May 29, 2019

Film 11 : #ToutEstPossible. Passionnant et honnête documentaire sur les difficultés de l’agriculture biologique. Première larme du festival. #DEAUVILLE2019 #Deauville45 pic.twitter.com/Q8twOhVpFk

🍁 AL 🍁 (@BobineSelective) September 10, 2019

12. Bull – COMPÉTITION – 10/09

Retour rapide au CID pour découvrir un nouveau film en compétition : Bull, qui nous raconte la rencontre et la relation entre une adolescente difficile de 14 ans et un rider en fin de carrière. Si le film se laisse regarder sans mal, je n’en retiens pas grand-chose. Je trouve les personnages ni attachants ni bien écrits, l’actrice principale est insipide et la réalisation trop linéaire. Vite vu, vite oublié. Date de sortie française inconnue.

Y avait quand même un film #Bull une belle histoire d une ado rebelle avec son voisin vieillissant dans l univers du rodéo mais la fin est trop abrupte ou il manque une bobine 7/10 @DeauvilleUS pic.twitter.com/EFKU07RYbq

— jonhdurden (@jonhdurden) September 10, 2019

13. Mickey and the Bear – COMPÉTITION – 10/09

Avez Mickey and the Bear, on reste dans le prolongement de Bull, avec un film typique du cinéma indé américain, à la différence que celui-ci propose bien plus de cinéma. J’ai personnellement été touchée par l’histoire de Mickey et son évolution. Une belle proposition pour un joli petit film. Pas de date de sortie française.

#MickeyAndTheBear Un joli récit initiatique qui raconte très bien l’adolescence féminine. Mickey finit par s’affranchir des figures masculines qui l’entourent, pour se trouver elle-même.

— Anaïs Bordages (@AnaisBordages) May 20, 2019

#MickeyAndTheBear est l’histoire poignante d’une lycéenne prisonnière de la souffrance de son père. Premier film écrit et réalisé de façon subtile par une toute jeune réalisatrice américaine, il vaut vraiment le détour ! #CinÉduc2019 @Cannes_Cinema @DAAC_nice pic.twitter.com/zyasSobVVC

— Alexandre Pottier (@alpo_79) May 18, 2019

14. Simple Men – AMERICAN HERITAGE – 10/09

Cette année, Deauville propose une nouvelle sélection nommée American Heritage, permettant de découvrir ou redécouvrir des films en version restaurée. Pour cette première, Hal Hartley est mis à l’honneur avec sa trilogie de Long Island dont fait partie Simple Men. Je ne connaissais pas du tout le cinéaste, j’ai été surprise par la découverte de cette comédie à l’humour si particulier, qui n’aura malheureusement pas convaincu les deauvillais (record de sortie de salle film en cours pour l’instant). Je vais me pencher rapidement sur le reste de sa filmographie. Merci pour la découverte, Deauville ! Et pour info, Simple Men ressort dans les salles en version restaurée le 25 septembre.

Film 14 : #SimpleMen. Reprise du film de 92 qui sortira en version restaurée le 25/09 et belle découverte pour moi. Dialogues savoureux et acteurs parfaits pour une comédie absurde réjouissante. #deauville2019 pic.twitter.com/XhXotzxrNa

🍁 AL 🍁 (@BobineSelective) September 10, 2019

15. Tout peut changer – DOCUMENTAIRE – 10/09

Tout est possible et Tout peut changer. Deux documentaires optimistes pour la même journée. Celui-ci a les honneurs du CID puisqu’il est produit par Geena Davis qui a foulé le tapis rouge normand ce mardi soir à l’occasion de l’hommage qui lui est rendu. Si le film narrant le combat des féministes dans l’industrie du cinéma regorge d’informations importantes, il a tendance à partir un peu dans tous les sens et manque de phases de repos (ça parle sans arrêt, pas facile à suivre). Quant au message, il se veut rassurant, la révolution semble bien être en marche à Hollywood !

📍 Hier soir, l’actrice #GeenaDavis à reçu le Deauville Talent Awards et à présenter son documentaire sur la place des femmes dans le cinéma américain, #ToutPeutChanger. Un documentaire nécessaire, lequel livre une vision désespérante dont sont traitées les femmes à Hollywood, pic.twitter.com/lMbbm1jipl

— Capitaine Cinemaxx (@CapCinemaxx) September 11, 2019

DES PEOPLE

Voici une sélection des photos officielles (vous pouvez en découvrir d’autres sur la page Facebook du Festival de Deauville).

Festival du cinéma américain de Deauville 2019 : Jours 3 & 4 en brefLe Jury  Révélation de la 45e édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville présidé par Anna Mouglalis.

Festival du cinéma américain de Deauville 2019 : Jours 3 & 4 en brefNate Parker est venu présenter American Skin lundi soit et a reçu une belle standing ovation.

Festival du cinéma américain de Deauville 2019 : Jours 3 & 4 en brefMardi soir, c’est Geena Davis qui a été honoré pour l’ensemble de sa carrière. Elle en a profité pour présenter Tout peut changer, dont elle est la productrice.

© Olivier Vigerie | Photographe
www.oliviervigerie.com

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