Dans la famille « potages », je voudrais…

L’automne est presque là, il va falloir adapter notre alimentation aux températures qui baissent sensiblement. Quoi de mieux qu’une petite soupe quand les premiers froids arrivent ?

Mais voilà, dans la famille des soupes, il y a le choix !

Histoire de soupe

La soupe a depuis la nuit des temps était un met présent sur toutes les tables (et même sur les menhirs ??). A l’Antiquité, il s’agissait de bouillies épaisses qui nourrissaient bien leurs hommes. Les Romains préparaient leur soupe avec des fèves et des lentilles alors que les Grecs préféraient le lait et l’orge.

Au Moyen-âge, on fit une distinction entre les soupes et les potages. Seuls les aliments cuits au pot étaient appelés potages. Ils étaient servis sur des grosses tranches de pain nommées « soupes ».

Les premiers bouillons firent leur apparition sous Louis XII. Ils désignaient une spécialité provençale fortifiante.

Au XVIIIe siècle, on préfère utilisé le terme potage car le mot soupe est jugé trop vulgaire. Au XIXe, ce plat ne sera quasiment servi qu’en guise d’entrée.

Au menu aujourd’hui !

Un bouillon :

Les bouillons sont des eaux de cuisson d’aliments bouillis.

Un potage

C’est un bouillon non épaissi. Il s’agit en fait de bouillons dans lesquels ont cuit des aliments coupés en petite section ou passés.

Un consommé

Ce terme apparu en 1950 désigne un bouillon très concentré dans lequel le suc d’une viande est passé.

De la bisque

A l’origine, il s’agissait d’un potage réalisé avec du pigeon, poulet, jus de mouton. Aujourd’hui, la bisque est cuisinée avec un coulis de crustacés relevé au vin blanc et additionné de crème.