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Les Camps d’entrainement sous le radar: les Seahawks de Seattle

Publié le 16 juillet 2008 par Sixverges
Une équipe éternellement fade mais assez bien pourvue côté fantasy

Quart-arrières: Matt Hasselbeck n’a pas la renommée d’un Brady ou d’un Manning mais il est un des meilleurs QBs de la NFL et mérite le titre de QB #1 de votre pool, surtout si votre ligue compte une dizaine de participants. Hasselbeck est solide à chaque saison et il a eu d’excellentes stats l’an dernier: 3966 v, 28 TD, 12 INT et un rating de 91.4… Du solide mais côté standing il est vraiment sur la clôture entre la véritable élite des QBs et la catégorie en-dessous. Vous ne le regretterez pas si vous le repêchez. Son substitut est encore Seneca Wallace, un QB rapide moyennement compétent que tout le monde voit davantage comme WR. Les Seahawks comptent aussi sur Charlie «Not so deep» Frye mais restez loin de ces deux gars-là.
Porteurs de ballon: Les Seahawks ont viré Shaun Alexander un an trop tard mais comme qu’on dit, mieux vaut tard que jamais. Cette saison, ils vont redéfinir l’expression «running back by committee» avec le trio Julius Jones/Maurice Morris/TJ Duckett. Aucun de ces gars-là n’est reconnu comme un workhorse alors il faut présumer que la tâche sera divisée d’une façon encore inconnue et ça c’est très mauvais pour les pools. Jones a connu de bons moments à Dallas mais n’a jamais su gagner la confiance de ses instructeurs. Il a partagé le travail avec Marion Barber l’an dernier et il couru avec le ballon 164 fois pour seulement 588 v et 2 TD. Ça lui donne une moyenne de 3.6 v/course, pas fort. Maurice Morris est un RB rapide qui est le gars parfait pour faire partie d’un tel trio. Il n’a pas l’étoffe d’un numéro 1 mais il est loin d’être mauvais et il a été très utile l’an dernier alors qu’Alexander était absent mentalement. 628 v, 4.8 v/courses, 4 TD, c’est excellent pour un #2. Duckett connait une étrange carrière, il a eu des moments prometteurs à Atlanta en 2003 et 2004, en 2006 il a été échangé à Washington où il a passé l’année sur le banc et finalement il a eu une petite renaissance à Detroit l’an dernier. Duckett est le genre de gros RB de short yardage qui vient voler les touchés des autres RBs, ceux que vous avez dans votre pool… Comme vous pouvez le constater, la situation n’est pas particulièrement limpide alors on vous suggère d’éviter Duckett et de peut-être prendre une chance sur Jones en fin de draft. Morris sera à surveiller sur le waiver wire.
Receveurs de passes: En 2007, Deion Branch a raté 5 matches pour une litanie de blessures: entorse au vagin, déchirure des trompes de Fallope et bien sûr le terrible « turf tit». Si Branch réussit à vaincre ces virils maux il pourra peut-être devenir un WR #1 digne de ce nom. En attendant, sa réputation dépasse ses accomplissements car il n’a jamais eu une saison de 1000 verges ou de plus de cinq TD. #3 material, all the way. Pour le moment, le receveur le plus constant des Seahawks est le vieux Bobby Engram. 35 ans, 94 catchs, 1147 v et 6 TD, du joli. Il serait étonnant qu’il répète ces exploits cette saison mais il est un bon WR #3-4. Nate Burleson a capté seulement 50 passes pour 694 v l’an dernier mais ses neuf touché attirent l’attention, il est à surveiller sur les waivers. Pour le reste, on oublie ça.
Ligne offensive: La saison 2006 avait été difficile pour la ligne des Seahawks qui a eu de la grosse misère à surmonter le départ pour le Minnesota du garde tout-étoile Steve Hutchinson. En 2007, les choses se sont replacées quelque peu, l’équipe ayant fini dans le milieu du peloton pour les sacks alloués (36) et les verges au sol par match (101.2). L’unité ne reviendra probablement jamais à son niveau de 2005 mais elle est potable et Walter Jones est tout un LT.
Instructeur-chef: Tout comme Tony Dungy, Mike Holmgren est supposé en être à sa dernière saison à la barre de son équipe. Son successeur est déjà nommé, ce sera Jim «Don’t call me Junior» Mora qui est présentement coach de la tertiaire. On verra ce que ça donnera mais à notre avis si l’équipe connait un mauvais début, les choses s’envenimeront vite. Si Holmgren parvient à garder le contrôle de ses troupes, il demeurera un excellent playcaller, le genre de coach offensif qui aide les fantasy teams.

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