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Islamophobie : J.L. Mélenchon et la FI en pleine dérive...

Publié le 14 novembre 2019 par Albert @albertRicchi

Manifestation du 10 novembre 2019

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La manifestation dite « contre l’islamophobie » a été boudée par une grande partie de la classe politique, évoquant en creux, la présence en son sein de plusieurs personnalités ayant tenu des propos polémiques.

Le chef de la France insoumise, J.L. Mélenchon, a justifié sa présence dans le défilé avec des arguments plus que discutables, lui qui avait auparavant toujours refusé de reprendre le terme " d'islamophobie ", inventé par les islamistes eux-mêmes... 
Le 7 janvier 2015, deux fanatiques islamistes faisaient irruption dans les locaux du journal Charlie Hebdo, décimant sa rédaction. Des voix s’étaient immédiatement élevées contre cet attentat ignoble :
"Charb, tu as été assassiné, comme tu le pressentais, par nos plus anciens, nos plus cruels, nos plus constants, nos plus bornés ennemis : les fanatiques religieux, crétins sanglants, qui vocifèrent de tous temps.: "
« Et il s'en trouvera toujours (pour continuer notre inépuisable rébellion), parce que tu as fait ta part de travail pour qu'il en soit ainsi, ton crayon à dessin entre les dents ».
C'était J.L. Mélenchon qui parlait ainsi. Mais ces paroles sont aujourd’hui incompatibles avec l’attitude adoptée par lui-même et l’ensemble du groupe parlementaire LFI qui ont appelé à manifester avec tous ceux qui moquaient Charlie et ses victimes. Outre JLM, le texte, qui appelle à dire « stop » aux discours racistes et aux violences qui visent les citoyens de confession musulmane, a notamment été signé par Edwy Plenel (Mediapart), Philippe Martinez (CGT), André Chassaigne (PCF), Olivier Besancenot (NPA), Yannick Jadot (EELV), Benoît Hamon (Génération.s).

Mais ce qui s’est passé lors de cette manifestation est d’une gravité extrême car l’islamisme politique s’est emparé du thème de la liberté pour mettre en valeur les symboles de son oppression. L’assimilation de l’islam politique à la foi des simples croyants n’a d’autre but que d’enchaîner les millions de musulmans présents en France, qui n’en n’ont que faire.

En fait, l'islamisme politique poursuit son œuvre. Par la terreur lorsque un bras armé par l'idéologie frappe. Par les symboles, lorsqu'il s'agit de gagner à cette cause le plus grand nombre de personnes. Il y a eu les épisodes " burkini ", les épisodes " voiles " qui au nom de la "  liberté vestimentaire " oppriment des centaines de milliers de femmes à travers le monde. Il y a les épisodes " prêches ", autant de provocations censées enfoncer le clou dans les notions de démocratie et de laïcité.

Voyons ce qui s’est passé lors de cette manifestation du 10 novembre dernier :
  • les dirigeants de la LFI ont défilé derrière le mot d’ordre « Allaou Akbar »  qui indique la grandeur d’Allah. Aurait-on imaginé J.L. Mélenchon manifestant au cri de « vive Dieu miséricordieux » ?
  • c’est à quelques centaines de mètres du Bataclan que ce mot d’ordre a été lancé, et repris dans la manifestation dans laquelle se trouvaient en bonne place JLM et les élus de la FI de Seine Saint-Denis, qui pensent sans doute que pour être réélus il est primordial de faire des courbettes aux islamistes qui ont pignon sur rue. Mais ont-ils pensé un seul instant ce que cela avait de choquant pour les familles des victimes du Bataclan ?
  • une petite fille portant une étoile jaune sur la poitrine a été exhibé par les manifestants pour faire penser que la France est raciste aujourd’hui envers les musulmans comme hier envers les juifs, que le sort des uns est assimilable à celui des autres. Comment accepter cette ignominie qui banalise l’horreur connue hier par les juifs et qui dénonce aujourd’hui les lois dites " liberticides " qui seraient celles de la France sur la laïcité ? 
JLM et la FI ont donc par souci électoral pour certains, par incompréhension peut-être pour d’autres, mêlé leurs voix à celles d’idéologues, assassins de la liberté et de la République, camouflés derrière le voile. Ils acceptent la dérive, déjà nettement perceptible dans certaines positions communautaristes de députés de gauche, de la FI ou du PCF, ou encore dans le sort qui fut réservé aux journées d’été de la FI à Henri Péna Ruiz, qualifié de « fasciste et raciste» pour avoir critiqué l’islamisme (la croyance) tout en faisant la différence avec les musulmans (les croyants) qu’il faut défendre dans leur droit de croire. 

S’ils persistaient dans l’abandon des principes élémentaires qui fondent la République, ceux qui s’engagent ainsi risquent fort de porter une responsabilité historique. Le soutien à l’islamisme politique fait le jeu de Marine Le Pen et par voie de conséquence d’Emmanuel Macron qui pourrait bien réussir, avec la complicité de « la gauche de gauche » à occuper la posture de dernier rempart contre l’extrême droite pour assurer sa réélection…


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