En vert et contre-tout, la petite chronique verte de Giulia Foïs...

Cela fait quelques jours que je me réveille avec Giulia Foïs... Qu'on ne me fasse pas dire ce que je ne veux pas dire... je me réveille en fait avec la petite chronique écolo décomplexée de Giulia sur France Info. Et ça fait du bien, un peu d'humour décalé sur un sujet aussi... grave !

A l'heure où le développement durable devient un critère déterminant de tous les choix, une chronique de "la vie en vert" sans se stresser, sans culpabiliser, bref, décomplexée !

Voici sa petite chronique du 14 juillet... En vert et contre tout, on a l'été pour passer au vert. Et en ce qui me concerne, je commence ce matin. Le 14 juillet 2008 très exactement, journée historique s'il en est. Bonnet phrygien mis à part, je me fais mon 1789, ma révolution verte, mon régime renversé, mes têtes coupées... Bref : je me lève, et je me bouscule, je ne me réveille pas, comme d'habitude. Balayant d'un regard amoureux mon vaste domaine, mon nid chéri, mon doux cocon, je constate avec un plaisir non dissimulé que tout est en place : mon ordinateur a veillé sur moi toute la nuit, juste à côté de la télé, elle même pas vraiment éteinte ; mes plantes sont toujours aussi jaunes, à force de ne pas avoir la main verte ; et le goutte à goutte de l'évier me rappelle comme chaque matin qu'il y a des gens très bien qu'on appelle des plombiers.
Je me promets de leur téléphoner dès demain pour réparer la fuite, ou alors dès que j'aurai pris mon bain...Ah, des litres et des litres d'eau bien chaude en plein été, rien de mieux pour commencer la journée. Mon chien à l'air d'accord, de toutes façons, lui, pour peu qu'on aille bien vite s'éclater à polluer allègrement les trottoirs, il est content. Pas de bol, ce matin, je dis stop, on arrête, fini, je vote non : transcendée par un éclair de lumière, vert, bien entendu, je dis arrière la surenchère, à bas le gaspi, et vive l'écologie. Foi de Foïs, je m'en vais sauver la planète, et bouter hors de moi-même mes habitudes toxiques. Je vais manger bio, rouler à vélo, et marcher s'il le faut. J'offrirai même que des jouets en bois à mes neveux, et c'est eux que je recycle s'ils font la gueule. Car, si, j'ai été un désastre écologique pendant 30 ans, je ne suis pas totalement benête non plus. Le Grenelle de l'environnement, par exemple, ça ne m'a pas complètement échappé. Autour de moi, j'ai bien vu des gens normaux s'inquiéter du réchauffement climatique. D'ailleurs, y a plus de saison, chaud en hiver, pluie en été, ça aussi, je m'en suis aperçue. Quant à Leonardo Di Caprio qui roule en voiture hybride, ça m'a fait tilt. Conclusion : le développement durable, non seulement, y a urgence, mais en plus, c'est hyper tendance. D'où ma révolution verte. C'est pas gagné, gagné, mais ça tombe bien, j'ai tout l'été pour m'y mettre. Et vous aussi, d'ailleurs envers et contre tout.

Mais en toute franchise, c'est bien mieux de l'écouter sur France Info, parce que vous aussi, vous pourrez dire... je me suis réveillé avec Giulia !

Sinon, pour les lève-tard, c'est en ligne ici

Et puis ça ressemble tellement à du BritBrit... n'est ce pas ?

GC.