(you are so) SOS

Danser sans m'arrêter, sentir mes épaules bouger rythmiquement, mes genoux bleuis d'un triple rendez-vous se lever, être balayée par le dj set de the juan mclean cette nuit au SocialClub, sentir la bonne humeur revenir alors que je danse seule peu importe que mes copines soient parties fumer ou boire une verre, puis avec un blond aux épaules de surfeur qui aime juste danser, sentir que je suis comme en train de courir dans une forêt et qu'un air frais remplit mon esprit, mes épaules bougent comme les siennes ; mes copines sont revenues et on danse sur funkytown avec ma soeur, le disque qu'on écoutait petites !
Alors après avoir été à la limite du je ne t'ai pas vu et ton regard me saoûle (mais oh c'était si agréable de rencontrer marie-eva, de rire avec magali et ariane, d'avoir un fou-rire avec magali), je trouve l'énergie de le regarder dans les yeux à 4h quand il se ramène alors que the juan mclean a déserté les platines ; mais je dis exprès le truc qu'il ne faut pas dire, le truc qui fait que la conversation devient pénible, aussi pénible que son élocution difficile. Je n'arrive pas à écouter ce qu'il dit, je fixe le col de sa chemise.
Instantanément une vague de mauvaise humeur revient, mes genoux sont brûlants et mes chevilles se remettent à trembler, je rentre me blottir dans les bras de lui.
Rêver, rêver, rêver les quelques 4h où je m'enfonce dans le sommeil ; rêver qu'il tient mes chevilles dans ses mains, me réveiller : ce n'est pas de toi que je rêve ; partir vite ; la journée sera longue, ça retombera dans l'oubli très vite.
SOS