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Album - Sharp Treble – Thylacine

Publié le 01 février 2020 par Concerts-Review
Album - Sharp Treble – Thylacine

Sharp Treble!

Sont comment les aigus à Liège?

Acérés!

Et leur second album, Thylacine, sont passés par la Tasmanie ou sont peut-être apparentés à William Rezé?

Kevin Ayers: Only heaven knows!

Tu en viens au fait?

Les prémices de Sharp Trebble remontent à 2016, le guitariste Wayne Davidian recrute des mercenaires, dessein avoué : constituer une formation rock.

Deux singles sortent, puis un premier LP, "Building A City",le groupe tâte de la scène ( il participe à Emergenza) et, en ce début 2020, libère un second album,' Thylacine ' ( Moonzoo, le 24/01/2020)

Tracklist:

01. Rebooted

02. Thylacine

03. Run

04. Sometimes

05. Into The Void

06. North Sentinel

07. Prowlin' Shadow

08. Animals

09. Mandunga

10. Slave

Line-up:

Chris Matthews (vocals)

Wayne Davidian (lead/rhythm guitar)

Diego Martinez (lead/rhythm guitar)

Big Rom Spéder (bass guitar)

John Dee (drums)

'Rebooted' , donc il fallait tout réinitialiser, tu l'as fait, et ça s'est mis en mode rock, tendance hard mélodique , le mec, écoeuré, lâche ...they can control my mind... tu le savais, ils sont partout, ils contrôlent tout, heureusement la phase pessimisme ambiant s'estompe avec le bref mais incisif solo de gratte.

Sharp, ils disaient, ils n'avaient pas menti.

Le quintet embraye sur la plage donnant son titre à l'album, ' Thylacine', pas de fioritures, d'effets synthétiques, de flow hip hop, c'est du rock à l'ancienne, celui qui cogne et étrille.

On reste dans la mouvance rock à la sauce belge ( du sud du pays), style Dr Voy, Such a Noise, ou les plus anciens s'appuyant sur le blues, Vacation, Doctor Down Trip ou Bismarck ( oui, c'est loin, tout ça).

Mélodiquement ' Run' n'a rien à envier aux grosses productions internationales, un refrain catchy, des choeurs soignés, une section rythmique à la hauteur et une envolée de guitare radieuse, du boulot fignolé.

Avec ' Sometimes', Sharp Treble a commis une power ballad à rendre jaloux tous les Scorpions de la terre, elle est suivie par ' Into the Void' , un rock aux exhalaisons Aerosmith pas désagréables.

Les gars ont de la suite dans les idées, 'North Sentinel' joue la même carte, avec deux as dans leur jeu, va falloir sortir un brelan pour rafler la mise.

Font pas mal de bruits les ombres qui rôdent par ici, ' Prowlin' Shadow' remue rudement, basse et batterie impriment un rythme d'enfer, les guitares cravachent et Chris débite son texte avec la conviction d'un David Coverdale ayant bouffé du serpent.

Ne vois aucun lien avec un album du Floyd, voici ' Animals' , quoi que, ici aussi il y a un message, le groupe trace un piètre portrait de l'humain, cruel, barbare, ...every time there's a crime, there's a man behind... on n'est pas loin des métaphores utilisées par Waters dans Pigs ou Dogs.

George Orwell a toujours de l'avenir!

' Mandunga' est tout aussi véhément, les guitares cinglent, la rythmique bastonne ( normal à Liège) et le chant, scandé,vient marteler tes petites cellules.

Un des morceaux les plus agressifs de la rondelle, qui s'achève par ' Slave' , un cri libertaire impétueux.

La pochette ( arty) de l'album indique que l'orgue Hammond habillant ce titre pugnace est joué par Roland Degreef himself, celui qui a produit, mixé et masterisé un objet que tu ferais bien t'écouter si tu te nourris au classic rock!


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