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#2020RacontePasTaVie - jour 80, FC Nantes

Publié le 20 mars 2020 par Aymeric

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Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais je ne déteste pas le foot.

Et c’est très probablement au FC Nantes que je dois cette affection.

Il me faut tout d’abord vous dire que chez nous, le foot, c’est plutôt le sport des filles.
Mon père et mon frère étaient davantage versés dans les sports mécaniques quand ma mère et ma sœur ont toujours suivi les matchs de foot de l’équipe locale, le FC Nantes, vous l’aurez compris.
En ce qui concerne ma mère c’est même d’une longue fidélité au club qu’il s’agit : elle assistait petite, avec son père, à des matchs dans le stade Marcel Saupin, à l’époque où jouaient des gens comme Suaudeau et Budzynski.
Quoiqu’il en soit, le sport des filles a eu ma préférence et j’ai préféré le ballon rond aux moteurs rugissants.

J’ai précieusement conservé – mais hélas fini par perdre – un autographe du grand Maxime Bossis longtemps mon joueur préféré même après le penalty raté de 1982.
J’ai pleuré le soir de la mort d’Adonkor mais aussi celui où José Touré s’est fait un claquage en Équipe de France, avec le sentiment que ce coup du sort le ferait passer à côté de l’immense carrière internationale qu’à mes yeux il méritait.

Bref, avec tout cela vous aurez quelque mal à me croire objectif si je vous dis que le FC Nantes a longtemps pratiqué le plus beau football qui soit.
Je n’ai pas connu les bases établies par José Arribas qui mettait déjà, dit-on, en valeur le collectif de la plus belle des manières.
Par contre, toute mon éducation au football s’est faite devant le mélange de Liverpool et du Brésil 70, mis au point par Suaudeau au début des années 80.

J’ai beau avoir également été pris de ravissement devant l’élégance acérée de l’équipe du titre de 1995, je crois bien que je tiens la version 1983 en plus haute estime.
On pourra les réunir toutes deux en admettant que l’une et l’autre ont marqué deux des plus beaux buts de l’histoire du football français (et les deux contre le PSG, tiens).

Aujourd’hui et depuis bientôt vingt ans, ni le jeu ni les résultats ne font plus rêver qui que ce soit. Mais on n’abandonne pas son club dans la difficulté et jamais il ne me viendrait à l’idée de soutenir quelque autre équipe que ce soit plutôt que le FC Nantes.
Peut-être, malgré tout, me suis-je rendu ces derniers temps coupable d’une forme d’abandon ne disant pas son nom, en tournant davantage mon regard vers une balle plus volumineuse et orange.
De cela je suis certain de vous en avoir déjà parlé, et c’est heureux, car dans l’immédiat, le temps presse et votre patience s’use.


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