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A la une : services CMS et e-commerce hébergés

Publié le 04 novembre 2009 par Dineji

Pour les sites Inter­net comme dans d’autres domai­nes, la ques­tion de la loca­tion ou de l’achat se pose sou­vent. Aujourd’hui de très nom­breu­ses socié­tés pro­po­sent des offres dites “en mode hébergé” ou “ASP (Appli­ca­tion Ser­vice Pro­vi­der)” ou encore SaaS (Soft­ware as a Ser­vice).

Leurs tarifs géné­ra­le­ment bas et les pla­tes-for­mes tou­jours plus riches en fonc­tion­na­li­tés sem­blent réser­ver le déve­lop­pe­ment sur-mesure aux moyens/grands comp­tes et aux snobs. Mais même pour une petite entre­prise, elles s’avè­rent selon les cas extrê­me­ment uti­les ou… pas du tout adap­tées.

La règle est sim­ple à énon­cer, tou­jours iden­ti­que : pour choi­sir la bonne offre, il faut com­men­cer par bien décrire ses besoins. On peut ensuite com­men­cer à com­pa­rer.

Il n’est donc pas ques­tion ici d’éta­blir un com­pa­ra­tif com­plet ni détaillé mais de déga­ger quel­ques gran­des lignes qui peut-être, lec­teur, vous feront gagner un peu de temps.

Le choix entre loca­tion ou pro­priété.

Le bud­get dis­po­ni­ble est en géné­ral le cri­tère de choix n°1.

Gros­siè­re­ment, en e-com­merce :

Au des­sous d’un inves­tis­se­ment en année 1 d’envi­ron 10 000 € (e-mar­ke­ting inclus), la loca­tion est sou­vent pré­fé­ra­ble. L’acqui­si­tion d’un site autour de 5 000 euros n’appor­tera que peu ou pas d’avan­ta­ges, hor­mis la marge de manœu­vre quant aux évo­lu­tions ulté­rieu­res (encore faut-il en avoir les moyens !).

Éco­no­mi­ser sur la mise en place de l’outil per­met de con­cen­trer les efforts sur la pro­mo­tion, tant il est vrai que -sauf excep­tion- une démar­che arti­sa­nale 100% réfé­ren­ce­ment natu­rel sera dif­fi­cile. Il fau­dra donc “ache­ter” des clics, et sans doute sol­li­ci­ter des pres­ta­tai­res spé­cia­li­sés en SEO, SEM, e-mai­lings, etc.

Au-delà de 10 000 €, les béné­fi­ces du sur-mesure repren­dront pro­gres­si­ve­ment le des­sus, d’autant plus qu’ils seront des fac­teurs clés de suc­cès sur le mar­ché con­si­déré. On pense notam­ment :

  • au design : cer­tes les ser­vi­ces héber­gés pro­po­sent des char­tes gra­phi­ques “100% per­son­na­li­sées” mais rares sont ceux qui lais­sent une totale sou­plesse
  • aux fonc­tion­na­li­tés : de même en ASP/SaaS, l’opti­mi­sa­tion du par­cours d’achat (fil­tres cumu­la­tifs), ou l’inter­fa­çage avec d’autres sys­tè­mes (ERP, ges­tion com­mer­ciale) res­tent limi­tés voire absents
  • plus géné­ra­le­ment, déve­lop­per ou ache­ter “son” pro­pre site = une totale liberté d’évo­lu­tion

S’agis­sant de sites non mar­chands, le prix est moins dis­cri­mi­nant, puisqu’il est pos­si­ble de faire créer un petit site “ins­ti­tu­tion­nel” pour seu­le­ment quel­ques mil­liers d’euros, sur la base d’un CMS-blog comme Word­press ou Dot­clear. Le choix entre loca­tion et pro­priété est donc fonc­tion de pré­fé­ren­ces par­ti­cu­liè­res : faci­lité de mise en place, sou­plesse d’évo­lu­tion…

Il serait trop long de lis­ter tous les cri­tè­res de choix. Au-delà du bud­get, rap­pe­lons quand même que cer­tains besoins fonc­tion­nels peu­vent ren­dre le déve­lop­pe­ment spé­ci­fi­que obli­ga­toire : typi­que­ment la vente de pro­duits tech­ni­ques qui requiè­rent une base de don­nées à façon, des règles tari­fai­res com­plexes…

Point impor­tant : les ser­vi­ces héber­gés sont sou­vent pré­sen­tés comme acces­si­bles et adres­sés aux per­son­nes n’ayant aucune ou très peu de con­nais­san­ces tech­ni­ques. C’est vrai mais un peu sim­pliste.

D’une part, un site sur-mesure peut être tota­le­ment pris en charge par un pres­ta­taire : de la con­cep­tion à la mise en ligne et la main­te­nance, héber­ge­ment inclus.

D’autre part, pilo­ter un pro­jet Inter­net sup­pose NÉCES­SAI­RE­MENT une appré­hen­sion des aspects tech­ni­ques (voire une appé­tence) qui sera de plus en plus sol­li­ci­tée avec la crois­sance du site : du choix de la bonne for­mule SaaS à l’éva­lua­tion d’une pres­ta­tion de SEO ou d’e-mai­ling, tout ou pres­que a une dimen­sion tech­ni­que. Un novice doit donc être prêt à se for­mer pour acqué­rir un niveau mini­mum de com­pré­hen­sion des enjeux, ou savoir bien s’entou­rer.

Le choix d’une plate-forme héber­gée

Bonne et mau­vaise nou­velle : il en existe des dizai­nes. (l’image ci-des­sous est une sélec­tion incom­plète et non repré­sen­ta­tive de quoi que ce soit)

A la une : services CMS et e-commerce hébergés

Un dos­sier retient l’atten­tion, celui publié par Wizi­shop en juin 2009 : “Les pla­te­for­mes e-com­merce”. Plus d’une ving­taine de plate-for­mes (loca­tion ou achat) sont ras­sem­blées autour de ques­tions-répon­ses pas tou­jours iden­ti­ques d’une société à l’autre. Bon pour une pre­mière appro­che, le docu­ment trouve donc vite ses limi­tes en ter­mes de com­pa­rai­son entre les ser­vi­ces pro­po­sés.

Ce d’autant plus que la plu­part des infor­ma­tions ont été col­lec­tées fin 2007. Beau­coup de cho­ses ont changé depuis. Les tari­fi­ca­tions et fonc­tion­na­li­tés évo­luent rapi­de­ment. Des sites cités en réfé­rence par les pres­ta­tai­res ont migré vers un autre outil ou ont dis­paru…

Un exa­men détaillé des offres est donc indis­pen­sa­ble, en essayant de tout pla­cer sur un réfé­ren­tiel uni­que et au moins sur les aspects com­men­tés par Wizi­shop en con­clu­sion :

  • tari­fi­ca­tion : où sont les limi­tes, com­bien coû­tent les options, y-a-t-il une durée d’enga­ge­ment ?
  • fonc­tion­na­li­tés : le dia­ble est dans les détails, un test sys­té­ma­ti­que des inter­fa­ces d’admi­nis­tra­tion aidera à le débus­quer
  • qua­lité du code : res­pect des nor­mes, opti­mi­sa­tion pour le réfé­ren­ce­ment natu­rel
  • accom­pa­gne­ment : offre de sup­port, com­mu­nauté d’uti­li­sa­teurs, réseau de par­te­nai­res…

D’autres ren­sei­gne­ments ne feront pas de mal :

  • moda­li­tés de récu­pé­ra­tion des don­nées en fin de con­trat
  • santé finan­cière de l’entre­prise (de nom­breux pres­ta­tai­res ne dépo­sent pas leurs comp­tes con­trai­re­ment à l’obli­ga­tion légale, mais à l’ins­tar d’un de nos clients, ça ne coûte rien de les deman­der !)

Ces cri­tè­res de choix con­cer­nent éga­le­ment les sites non mar­chands.

Le nom­bre de sites en acti­vité n’est qu’un indi­ca­teur parmi d’autres. Dif­fi­cile à véri­fier, il est cer­tai­ne­ment moins per­ti­nent que le chif­fre d’affai­res glo­bal généré par tou­tes les bou­ti­ques (ou du moins celui des plus acti­ves), dans le cas des ser­vi­ces e-com­merce.

D’autre part ce nom­bre de sites sera défa­vo­ra­ble aux pla­tes-for­mes les plus récen­tes qui peu­vent être inté­res­san­tes si elles pro­po­sent des carac­té­ris­ti­ques dif­fé­ren­cian­tes : typi­que­ment la mise en place facile d’un blog et d’un site “ins­ti­tu­tion­nel”, avec ou sans e-bou­ti­que.

Petit bonus donc aux ser­vi­ces poly­va­lents que sont :

  • 42s­to­res : blog + bou­ti­que, des­tiné aux e-com­mer­çants débu­tants pour lan­cer son e-com­merce avec mise en avant des con­te­nus édi­to­riaux
  • Kiubi : CMS (blog inclus) + bou­ti­que, solu­tion très com­plète pro­po­sée aux web­mas­ters et autres pro­fes­sion­nels du web pour leurs clients
  • UGAL : CMS (blog inclus) + bou­ti­que, une pro­messe de sim­pli­cité sur­tout des­ti­née aux uti­li­sa­teurs finaux

UGAL pré­sente, comme Wizi­shop mais de façon plus syn­thé­ti­que et com­men­tée uni­que­ment par leurs soins, une autre liste de “solu­tions de créa­tion de sites”.


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