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Critiques Séries : Gangs of London. Saison 1. Episode 3. Hell Hath No Fury.

Publié le 26 avril 2020 par Delromainzika @cabreakingnews

Gangs of London // Saison 1. Episode 3. Hell Hath No Fury.

On retrouve dans cet épisode l’amour que Gareth Evans porte aux immeubles en construction ou désaffectés. Que cela soit la scène d’ouverture (qui finit sur une séquence bien gore) au Kurdistan turc en 2014 ou bien la scène de combat qui conclut cet épisode dans l’immeuble Wallace en construction, il y a de quoi s’amuser. Visuellement, la scène de face à face finale était jouissive. On retrouve la même mise en scène qui faisait le charme de The Raid dans la façon dont les plans de combats sont enchaînés. La cerise sur le gâteau c’est probablement la référence à Shinning alors que tout le monde est dans la salle de bain en construction et que nos personnages se font attaquer par le mur par une hache. La scène est clairement une référence et je dois avouer qu’elle est modernisée et surtout originale. Cela change des références à Shinning que l’on peut voir ailleurs.

Au delà de ça, Gangs of London continue de développer les personnages et son univers. Si dans l’épisode précédent on nous offrait une occasion de connaître un peu plus Billy et Sean, cette fois-ci ce sont d’autres personnages que la série veut nous présenter. A commencer par Lale qui veut se venger d’Asif alors que ce dernier les avait vendu aux pakistanais et en conséquence son mari avait été rôti sur une plaque de cuisson géante. Si vous voulez une scène gore avec de la chaire liquéfiée, alors concentrez vous sur l’introduction de cet épisode. Mais si vous voulez voire Lale faire affaire avec Sean, alors il faut attendre la fin de l’épisode. Je suis plus que curieux de voir ce que cela va nous emmener, d’autant plus que Lale peut faire une bonne affaire.

Mais cet épisode veut se concentrer sur Ed et Elliott. Je dois avouer que c’est une bonne idée d’autant plus que Ed n’est pas tout rose et que Elliott semble être le personnage le plus sain de tout Gangs of London. Ed est un bon vilain dans cet univers, ne serait-ce que pour cette scène au Nigeria où il emmure les gens dans un pilier de fondation. La séquence est là aussi excitante pour une série qui renforce une fois de plus sa violence. Mais je dois avouer que Gangs of London aime être originale. La planche de cuisson à l’ouverture de l’épisode, cette séquence au milieu et la scène finale qui permet de terminer en beauté. Une fois de plus, le style de Gareth Evans est présent et surtout jouissif dans un épisode qui développe l’univers en plus de nous offrir de l’action. Le rythme n’est pas aussi secoué que dans le premier épisode mais l’ambiance est efficace et surtout Gangs of London fait tout pour que le scénario ne soit pas creux, mais bourré de retournement de situations et surtout soigné.

Note : 8.5/10. En bref, Gangs of London continue d’élargir son spectre et de développer ses personnages, tout en offrant de la violence comme on peut l’attendre chez Gareth Evans.


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