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Extracurricular (Saison 1, 10 épisodes) : activités extra-scolaires cool et sombres

Publié le 01 mai 2020 par Delromainzika @cabreakingnews

Je ne regarde pas énormément de séries coréennes ou asiatiques en général mais étant donné que je suis plongé par Netflix dans les séries pour adolescent(e)s alors Extracurricular était la suite logique pour moi. Créée par Gin Han-sai et Kim Jin-Min, la série nous plonge dans le quotidien de Jisoo Oh, un lycéen modèle en apparence mais qui fait des activités bien moins légales quand il n’est pas à l’école. L’idée de plonger des adolescents dans le monde du crime organisé est quelque chose d’intéressant pour bien des raisons, notamment le fait que cela change un peu de voir des ados dans un monde d’adultes mais aussi car la façon dont Extracurricular évolue est dépaysant. C’est peut-être dû au fait que je ne regarde pas beaucoup de séries coréennes mais ce k-drama (comme les fans aiment les appeler) a quelque chose d’assez efficace à nous proposer. Pour tout vous dire, j’ai enchaîné toute la saison d’une traite. Le mélange est plutôt réussi entre le côté criminel et le genre des séries pour adolescent(e)s.

Un lycéen modèle impliqué dans des activités criminelles voit sa double vie menacée lorsqu’une de ses camarades de classe commence à s’intéresser à ses secrets.

L’une des réussites de Extracurricular c’est de ne pas perdre de temps pour nous révéler le secret de son héros. Rapidement on sait ce qu’il fait et la série parvient alors à créer une certaine forme d’excitation intéressante. Le premier épisode nous introduit alors un étudiant parfait, trop beau pour être vrai que même les professeurs sont ennuyés par son excellence. Tout cela lui permet d’être assez invisible dans son école jusqu’au moment où tout va basculer. Sa vie allait plutôt bien et tout d’un coup, la série sort son rebondissement : la fille qu’il aime va tomber sur le business de son camarade de classe et vouloir participer. Sauf que dès qu’elle entre dans le jeu, alors tout commence à partir en sucette.

Dans son milieu, Jisoo est appelé « L’oncle » alors tout le monde imagine qu’il est une sorte de vieux mec tout gras mais ce n’est qu’un enfant. Le côté criminel est donc quelque chose qui prend petit à petit le pas sur le reste et c’est ce qu’il y a de plus palpitant. Du côté drame adolescent, la série reste sur des bases classiques. Je ne sais pas si ce genre de série coréenne non produite par Netflix se déroule autrement. Je vois que le système scolaire est différent mais la façon de gérer les intrigues est très occidentale (à moins que cela soit la même chose en Asie). On retrouve donc les hormones des ados qui prennent le pas sur leur vie, les relations entre les personnages (notamment amoureuses), le bullying, les dangers de la vie, les examens. En somme, tout ce que l’on peut attendre d’une série de ce genre là. Mais l’angle narratif de la série la sort un peu de tout ce que Netflix a pour habitude de nous proposer. Habituellement les romances adolescentes sont plus légères et moins sombres ce qui dans un sens est un peu décevant à mon goût. Car c’est répétitif, mais aussi car cela n’a plus l’originalité des débuts.

Extracurricular a aussi réussi à trouver un bon équilibre entre le côté criminel et le genre adolescent, ce qui permet de ne jamais s’ennuyer et de voir les personnages évoluer constamment. Les deux héros de la série sont quant à eux réussi et leur relation est vraiment attachante malgré tout ce qui peut leur arriver au fil des épisodes.

Note : 6.5/10. En bref, une série inattendue venue de Corée. C’est cool et sombre à la fois, à voir.

Disponible sur Netflix.

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