En 1937 (le principe de renouvellement partiel par moitié était déjà en vigueur), on se retrouve avec la répartition suivante.
A droite, 2 élus PPF (parti de Jacques Doriot), 14 PSF (Parti social français, créé à partir des ligues et du mouvement Croix de Feu du colonel De La Rocque), 59 conservateurs, 240 URD, 207 républicains de gauche et 20 démocrates populares, soit un total de 542 élus de droite et du centre droit.
Au centre et centre gauche, on trouvait 119 radicaux et radicaux indépendants et 529 radicaux socialistes, soit un total de 648 sièges avec, dans le cas des radicaux socialistes, des attitudes aussi variées et variables.
A gauche, on trouve deux élus du parti radical Camille Pelletan, 15 socialistes indépendants, 29 républicains socialistes, 3 socialistes français, 14 socialistes de France, 234 socialistes SFIO et 41 communistes, soit un ensemble plus ou moins cohérent (et à l’époque, autour des gouvernements de Front Populaire) de 336 élus.
La France cantonale de l’avant guerre est donc largement radicale socialiste, si l’on peut dire.
Section de Sète du PCF