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Black-out, de Loo Hui Phang et Hugues Micol (Futuropolis)

Publié le 01 juillet 2020 par Onarretetout

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Le H est-il trop haut ? est-ce qu’on tombe dans le O ? Et, finalement « LAND » disparaîtra un jour. Il ne manque à cette aventure du cinéma que WYLD, un acteur métis dont le grand-père était Comanche et qui pouvait incarner tous les rôles. Sans WYLD, pas d’holLYWooD, voilà le secret. Hollywoodland a pourtant tout fait pour effacer de son histoire et de celle de l’Amérique celles et ceux qui n’étaient pas blancs, qui étaient soupçonnés d’être communistes, celles et ceux pourtant qui faisaient l’Amérique, ont combattu dans son armée quand il a fallu combattre. Mais Hollywood voulait tout contrôler : les actrices, les acteurs, dont on avait modifié les prénoms et les noms, étaient des produits des studios, qui les spoliaient même de leur intimité. Loo Hui Phang et Hugues Micol racontent une histoire que certains, en mettant en images des fictions au service d’une idéologie raciste, ont voulu effacer. Les Indiens des films ont d’abord été des « sages » puis, avec le Maccarthysme, ils sont apparus comme des êtres violents. Raoul Peck, dans sa préface, rappelle que « nous sommes issus d’une multitude de récits — dans la vraie vie ». Et les auteurs de cette bande dessinée montrent aussi qu’ « Hollywood est une fiction. Et comme toutes les fictions, elle est multiple, sincère, mensongère ». Wyld, donc, plutôt que Wild, est « les américains ».


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