Critiques Séries : Perry Mason (2020). Saison 1. Episode 7.

Perry Mason (2020) // Saison 1. Episode 7. Chapter Seven.

Une grande partie de « Chapter Seven » est utilisé afin de mettre en place les derniers préparatifs au season finale (« Chapter Eight »). La façon dont le personnage de Perry Mason a évolué au fil de la saison est vraiment l’une des forces de la série. Matthew Rhys est pour beaucoup dans cette réussite mais le scénario est sacrément bien construit et soigné, rendant le tout d’autant plus intéressant à mes yeux. Je ne sais pas forcément ce que la série compte faire par la suite (et notamment dans le dernier épisode à venir) mais tout ce qui est mis en place continue de me fasciner. Ce n’est pas le meilleur épisode de la saison pour autant, en grande partie car les épisodes qui préparent des épisodes ce n’est jamais le plus gros point fort d’une série. Pour autant, celui-ci intègre à la perfection ce que l’on peut attendre d’un avant dernier épisode.

Sister Alice de son côté est l’un de ces personnages inattendus dans ce genre de série qui fait son effet une fois de plus. Il y a là aussi l’aide de l’actrice mais pas seulement car le scénario, bien plus ciselé désormais qu’aux débuts chaotiques de la série permet de lui donner quelque chose à mordre et à nous proposer. Les dix dernières minutes de l’épisode sont fascinantes. Je n’aurais presque envie que de garder cette fin et pas forcément le reste car elles font oublié justement le reste de l’épisode. Artistiquement parlant et même techniquement, cette fin était parfaite. On peut alors oublier les erreurs du début de l’épisode pour mieux se concentrer sur cette fin. On a l’impression d’assister à un véritable spectacle grandiose qui casse complètement le délire du premier épisode de la série.

Mais ce n’est pas pour me déplaire, bien au contraire. Tout ce qui est exposé à la fin de cet épisode a son importance dans le récit (de même que le reste de l’heure). L’écriture et la prestation de Matthew Rhys font donc toujours bon ménage et permettent de mettre en avant que même si Perry Mason se bat contre un système judiciaire cassé, il reste un con. Car oui, Perry Mason est un con. Mais un con que l’on ne peut qu’apprécier pour ce que la série fait de lui. Et puis il y a Tatiana Maslany. J’ai comme l’impression que le but de la série était de nous conduire à cette fin d’épisode avec elle et qu’elle brille du début à la fin. Je me demande ce que la série nous réserve par la suite mais Alice n’a eu de cesse de gagner des points au fil des épisodes et ce n’est pas celui-ci qui va me faire changer d’avis.

Note : 9/10. En bref, on approche de la perfection.