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Critiques Séries : I May Destroy You. Saison 1. Episode 6.

Publié le 05 août 2020 par Delromainzika @cabreakingnews

I May Destroy You // Saison 1. Episode 6. The Alliance.

C’est probablement avec un peu de retard que je me replonge dans I May Destroy You. Non pas que je n’aime pas la série, juste qu’avec les vacances je n’ai pas forcément eu beaucoup de temps pour continuer l’aventure. Me voici de retour avec « The Alliance » après un épisode particulièrement fort sur les agressions sexuelles. Il est important que les victimes soient crues et qu’elles soient soutenues. Pour le moment, Arabella, Kwame et Terry ont été des victimes « parfaites » et leurs agressions étaient toutes des exemples de crimes perpétrés par des étrangers. On n’a jamais le temps de se sentir concernés par les agresseurs. « The Alliance » est pourtant l’histoire d’une victime imparfaite. C’est une histoire compliquée qui change un peu de ce que l’on aurait pu imaginer au départ. Terry de Arabella ne savent pas ce qui s’est passé avec Kwame mais on comprend la situation car l’on a vu la séquence dans l’épisode précédent.

Je suis content de voir Arabella aller en thérapie de groupe car I May Destroy You, comme dans ses épisodes précédents, parvient à dépeindre cet univers avec un réalisme étonnant qui me surprendra probablement toujours. Ce n’est pas une histoire de survivante classique car le scénario cherche à chaque fois des ramifications totalement différentes. Arabella se retrouve dans une pièce, assise au milieu d’autres femmes qui ont elles aussi été agressées. Ce que Arabella vient partager avec nous dans cet épisode m’a beaucoup surpris et je dois avouer que c’est tout ce que je pouvais attendre de la part de I May Destroy You.

L’idée de cet épisode est de revenir au début des années 2000 quand Theo, Terry et Arabella étaient ensemble à l’école. Theo est une victime imparfaite et son monologue d’ouverture elle dit qu’elle déteste les agressions en tout genre. Elle utilise pas mal de mots différents car elle a été touchée d’une certaine façon. Elle a appris grâce à sa mère à faire du sexe une arme et je dois avouer que c’est presque ce qu’il y a de plus horrible dans cette histoire. Le côté lycée permet donc d’explorer d’autres situations, totalement différentes et tout aussi intéressante.

Note : 8/10. En bref, un point d’entrée encore différent dans la victimisation. Une jolie réussite.


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