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Hail Spirit Noir – Eden In Reverse

Par Darkstein
Hail Spirit Noir – Eden In Reverse

Découverts je ne sais plus trop comment (une chronique magazine ? Un sampler ?), j’ai très vite été séduit par ce groupe hellène – et les garçons. Un savant mélange de prog, de psychédélisme avec une touche de black metal… Détonnant. Comme si les Doors se mettaient aux corpsepaint.

Avec ce nouvel opus, on oublie le côté métal et on se concentre sur le rock progressif. Les qui choses me sont venues à l’esprit à l’écoute de ce quatrième album : From the 13th Sun de Candlemass , Simulation Theory de Muse et Ghost B.C. (aka Ghost, le groupe de Tobias Forge). Mais aussi la série Stranger Things ! On baigne à fond dedans.

Les vocalises sont gérées cette fois-ci par un dénommé Cons Marg (aka Konstantinos Margaritis) en plus de Dimitris Dimitrakopoulos, qui a pas mal de bouteille puisqu’officiant dans divers groupes depuis 2007, et qui de sa voix chaude nous transporte dans cette bulle amniotique transcendantale.

Tout commence par l’intro « Darwinian Beasts » qui fait penser à Radiohead, période Amnesiac. « Incense Swirls » laisse s’exprimer les guitares sur nappes synthétiques et une batterie bien efficace. Les voix s’entremêlent à l’écho, et c’est parti pour 7 minutes de prog’ rock alambiqué avec boucles hypnotiques et toms assourdis. « Alien Lip Reading », où l’on retrouve le côté The Doors qui auraient survécu après les eighties. Très beau morceau, envoûtant.

« Crossroads », assez magique avec son intro a capella, accueille la voix de Lars Nedlands (Solefald, Borknagar) qu’au final j’aurai préféré en single à « The First Ape on New Earth » (mais on y reviendra). Suit « The Devil’s Blind Spot », instrumental sous forme de descente aux enfers. « The First Ape on New Earth » donc, qui n’est pas sans m’évoquer « I Live With Your Ghost » de Menace (Impact Velocity, 2014) pour son côté « Je vais envoyer, mais pas trop est, il est vrai, peut être le morceau le plus rock – mais on n’oublie pas de bien entourer tout cela d’une esthétique synthétique.

La conclusion « Automata 1980 » ressemble à un rush de studio pour les balances du synthé, voire à une intro de film d’horreur avec ondes Martenot à la clef sur les trois premières minutes (et quarante secondes) des dix que dure le morceau.

Il faudra attendre le titre bonus « Ever-Shifting Tunnels » pour que ça gueule un peu, mais du coup, ça le fait moins

🙂

L’album surfe sur la vague revival 80’s en proposant un rock progressif alambiqué faisant la part belle aux synthétiseurs (Bon, tant pis…). Passé la surprise première, et une fois baigné dans l’atmosphère, l’album est réellement magique. A recommander !

Discographie

  • Pneuma (2012)
  • Oi Magoi (2014)
  • Mayhem In Blue (2016)
  • Eden In Reverse (2020)

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