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L’histoire tragique de l’élève de 19 ans envoyé par méchanceté à Kondengui dans l’affaire des fraudes au BAC

Publié le 02 septembre 2020 par Tonton @supprimez
L’histoire tragique de l’élève de 19 ans envoyé par méchanceté à Kondengui dans l’affaire des fraudes au BAC

Il s'appelle Gassam NOCHE Gervais Kevin. Il était élève en classe de terminale au lycée de Bangangte. Il est âgé de 19 ans et est le seul fils à sa maman.

A la veille de l'examen sur les réseaux sociaux, il reçoit une épreuve du baccalauréat qui a fuité et le partage avec des camarades groupe avec lesquels il prépare l'examen. Il est décrit par l'un de ses enseignants comme un enfant brillant et studieux.

Kevin a été arrêté à Bangangte en l'absence sa maman qui était sur Douala. C'est après avoir cherché l'enfant toute la journée dans la ville que le lendemain matin vers 10h elle reçoit un appel lui signifiant qu'il a été arrêté et conduit à bafoussam. Motif inconnu ( on demande à la mère de venir avec le père de l'enfant car c'est urgent).

Il a passé 2 semaines à la police judiciaire de bafoussam sans trop connaître ce pourquoi il y était. C'est à dire sans qu'il ne soit informé qu'il s'agissait des fuites au baccalauréat. Pendant ce temps à Yaoundé l'enquête révèle que 7 personnes travaillant à l'office du baccalauréat du Cameroun ( OBC) sont auteurs des fuites. Kevin reste aux arrêts.

Par la suite, il sera conduit à Yaounde pour la suite de l'enquête. Le dossier semblait vide au départ surtout que même la ministre, Nalova Lyonga avait déjà désigné les coupables et indiqué qu'ils seront punis.

Curieusement cet après-midi, le juge d'instruction décide de l'envoyer à Kondengui à la grande stupéfaction des avocats. Sa maman est tombée évanouie.

Kevin, 19 ans, en terminale, passe sa première nuit à Kondengui. Pendant ce temps les 7 personnes que l'enquête du gouvernement et c'est important de le dire a identifié comme les auteurs des fraudes sont en liberté.

Dieu tout puissant prend pitié de cet enfant et protège sa maman. Ils viennent de détruire sous nos yeux la vie d'un enfant. Seulement sa photo me fend le cœur.

BORIS BERTOLT


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