La petite pêche à la canne dans les canaux, sur les enrochements littoraux, sur le bord de mer et de l’étang, c’est un loisir, c’est une activité touristique et économique non négligeable, mais c’est surtout, à Sète, une tradition, un moment de liberté sur un espace public qui est de plus en plus contraint par des interdictions de tous ordres.
Le port est dans la ville et la ville autour de son port, c’est une spécificité que l’on ne retrouve pas ailleurs. Bien sûr qu’il est nécessaire de faire respecter la sécurité et de règlementer l’usage pour interdire les nuisances comme c’est le cas à la Plagette et au quai du Mistral.
Bien sûr qu’il faut responsabiliser les pêcheurs comme tout un chacun pour que l’environnement et le milieu nautique soient préservés. Aucun rejet à la mer, à l’étang ou dans les canaux, cela doit être la règle.
Mais les caddies, les pneus, les bouteilles plastiques de toutes sortes que l’on trouve dans les canaux ou dans l’étang, montrent aisément que la conscience à faire grandir doit être collective et pas que chez les pêcheurs !
Le guide des bonnes pratiques est une bonne chose, mais de grâce attention à la tentation de culpabiliser la pratique de la pêche elle-même, pouvant aller à son interdiction pure et simple, ou à une sélection par l’argent.
J’ai participé, avec d’autres, au nettoyage du Brise lames, les énormes bordures routières blanches et rouges, pour les travaux réalisés sur les chantiers routiers du port ou de la ville, ont représenté les plus gros volumes des déchets qui jonchaient le Brise lame, et ça ce n’est pas les pêcheurs !
François Liberti
Jeu de briques
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Pacman
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