Un chapiteau de 900 mètres carrés servant d'église provisoire dans l'attente de l'achèvement de la Grande cathédrale de Saint-Etienne, a été détruit dans un incendie cette nuit. D'après les premiers éléments de l'enquête confiée par le parquet à la police judiciaire, le laboratoire interrégional de police scientifique de Lyon a constaté que la source de chaleur se situait à proximité du tableau électrique, ce qui accrédite la thèse d'un accident. Le procureur de la République de Saint-Etienne, Jacques Pin, a quand même déclaré :
"L'hypothèse d'un incendie volontaire n'est toutefois pas écartée".
Ce chapiteau, qui peut accueillir jusqu'à 1.500 fidèles, avait été mis à la disposition de la communauté catholique par l'agglomération stéphanoise en mai 2006. Le président de Saint-Etienne Métropole, Maurice Vincent (PS), également maire de Saint-Etienne, va étudier la possibilité d'installer d'ici début septembre une nouvelle structure provisoire.
Il ne s'agit ni d'église, ni de cathédrale, ni de catholiques, mais de mosquée et de musulmans. De là à en conclure que c'est pour cette raison que les élus sont mobilisés, il y a un fossé tellement mince, qu'on l'a franchit sans s'en rendre compte (lire ici ou ici). Comme l'écrit Alain Sanders dans Présent de jeudi :
"On a accepté de ne plus servir de porc dans les cantines scolaires. On a accepté que les musulmanes passant des examens ne soient interrogées à l’oral que par des femmes. On a accepté, dans certains hôpitaux, que les musulmanes ne soient auscultées, soignées, accouchées, que par du personnel musulman. On a accepté d’accorder des passe-droits pendant le ramadan. Les rues de nos villes sont envahies de femmes fantômes emmaillotées dans des voiles islamiques. Etc. Elle a décidément bon dos la laïcité dont on nous rebat les oreilles."
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