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Critique Ciné : Jungleland (2020)

Publié le 13 novembre 2020 par Delromainzika @cabreakingnews

Jungleland // De Max Winkler. Avec Charlie Hunnam, Jack O’Connell et Jonathan Majors.

Charlie Hunnam et Jack O’Connell forment un joli duo de frère dans ce drame familial sur trame de fond de matchs de boxe à main nue. Max Winkler fait un road trip touchant sur les retrouvailles de ces deux frères. Au travers d’un parcours semé de mafieux et de dettes impayées, ce qui fait la force de cette histoire ce sont les deux héros incarnés par Charlie Hunnam (Sons of Anarchy) et Jack O’Connell (Skins) qui ont un pouvoir magnétique sur le spectateur. Stan (Hunnam), l’entraineur de Lion (O’Connell) doit tout faire pour qu’il gagne un match à 100 000 dollars afin de rembourser une dette mais aussi éviter à leurs vies de plonger une fois de plus. Cette histoire utilise pourtant un cheminement assez simpliste mais parvient à rapidement devenir touchante car le destin de ces deux frères l’est et que Max Winkler (Flower, New Girl) cherche à rendre le grain de son visuel suffisamment réaliste pour que l’on se rapproche au plus près des deux héros.

Un boxeur et son frère traversent les États-Unis pour se rendre au dernier combat du premier. Mais une compagne de voyage inattendue va exposer les failles de leur relation tout au long du chemin.

La relation entre les frères est touchante aussi car elle défit un peu ce que l’on a pour habitude de voir d’un point de vue conventionnel sur la masculinité : Stan n’a pas peur de démontrer son affection pour son frère alors que Lion et son innocence sont là aussi des points sensibles que le film exploite à leur juste valeur. Derrière le côté macho de la boxe, Jungleland apporte un peu de tendresse bienvenue qui parvient à nous offrir un regard légèrement différent sur cet univers et sur ces personnages. Le but de ce film n’est pas spécialement l’univers des matchs de boxe mais plutôt de parler de deux frères qui cherchent à s’en sortir dans la vie. Le directeur de la photographie Damian Garcia apporte forcément son lot de belles choses à l’écran qui ne sont pas sans me rappeler The Fighter de David O’Russell (2011). Ce dernier représentait aussi (et en mieux à mes yeux) cette relation viscérale entre deux hommes, basée sur une vraie entente et sur de la loyauté. Mais c’est Hunnam et O’Connell qui ici font tout le sel du film.

Note : 6/10. En bref, une agréable surprise, brute et touchante autour de deux frères attachants.

Prochainement en France


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