Quels enseignements retenir de ce premier tour des élections municipales au Brésil ?
Essentiellement trois choses : la faiblesse de la participation à cause de l’épidémie de COVID qui frappe durement ce pays. Les effets de l’épidémie étant encore amplifiés par l’incurie du président d’extrême droite Bolsonaro. La forte sanction politique subie par le président qui ne place pratiquement aucun des ses candidats au second tour.
La gauche est en reconstruction après les terribles années 2016 et 2018 avec une poussée du jeune parti Socialisme et Liberté.
Mais l’espoir le plus fort nous vient du sud, de Porto Alegre où Manuela d’Avila, journaliste de 39 ans, candidate du Parti Communiste du Brésil est en passe de l’emporter dans la capitale du Rio grande do sul. Soutien total, on croise les doigts jusqu’au 29 novembre.
Section de Sète du PCF
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