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Enola Holmes (Ciné)

Publié le 19 novembre 2020 par Bigreblog

Hello everyone!

Je commence ce billet dans la langue de Willy, car le film dont on va parler aujourd’hui sent bon le Earl Grey, les costumes trois pièces, les chapeaux haut de forme et l’accent briton.

Ajd, on parle du petit phénomène Enola Holmes, dans ses qualités, mais aussi ses quelques défauts! Je ne spoile rien!

Synopsis

La jeune Enola Holmes, sœur cadette des célèbres Mycroft et Sherlock, vit une existence idyllique aux côtés de sa mère Eudoria. Jusqu’au jour où celle-ci disparait. Enola arrivera-t-elle à élucider ce mystère en bonne héritière des talents des Holmes?

Enola Holmes (Ciné)

Elementary, my dear Tewkesbury

J’ignorais totalement l’existence du roman pour young adult dont le film est tiré, avant d’en voir la bande-annonce. Je vieillis, sans doute, la littérature adolescente ne m’attirant plus que très rarement. En attendant, le sujet de Sherlock Holmes est toujours l’un de ceux qui m’aguichent quel que soit le support, et c’est donc sans surprise, mais aussi sans attentes particulières, que je me suis posée devant Enola à sa sortie.

Millie Bobby Brown est à Netflix ce que Jude Law est à Guy Ritchie: une muse, une valeur sûre. Et certes, elle tire extraordinairement bien son épingle du jeu dans un film qui est cousu de bons moments, de scènes intelligentes, bien pensées et parfois même ayant du génie. MAIS malheureusement, ces scènes n’ont parfois pas de suite, pas de lien avec le fil rouge. C’est à croire qu’elles sont là pour faire joli.

Les ellipses sont souvent abruptes et malvenues, et je n’ai pas trop apprécié la tendance d’Enola à briser le quatrième mur, chose qui n’a que peu de sens et n’apporte rien. Elle aurait pu tout aussi bien rester simple narratrice en voix off.

Enola Holmes (Ciné)

Mais c’est vrai, aussi, que l’on passe un très bon moment devant ce film. Il se laisse regarder, il est servi par un casting merveilleux, et il demanderait une suite uniquement pour qu’il puisse s’améliorer et aboutir ses points les plus faibles.

J’ai aimé, ok? Cela m’a surpris, mais j’ai aimé.

😛

Henry and Sam, sitting in a tree…uh…talking?

Parlons casting, avec en tête d’affiche trois acteurs qui pourraient très bien être réellement frères et sœur tellement ils se clashent comme des siblings.

Millie Bobby Brown donc, d’abord, solaire en Enola. Je lui préfère ce genre de personnage à celui d’Eleven, d’ailleurs. XD

Henry Cavill, ensuite. Le rôle de Sherlock Holmes ne lui va pas vraiment, je trouve qu’il ne colle pas à sa personnalité, mais il reste certain que le style victorien, lui, lui va à ravir (comme tout, de toute façon, ce type m’énerve).

Sam Claflin, enfin, parfaitement névrosé en Mycroft, my favourite bitch in the world. Il s’amuse visiblement à jouer cet imbécile de la littérature, et même si je le préfère en love interest parce qu’il est cute, il faut bien avouer qu’il joue terriblement bien les connards, Oswald Mosley en premier.

😉

Enola Holmes (Ciné)

Ces trois joyeux abrutis sont entourés par une brochette d’acteurs que j’aime tous d’amour, à commencer par la génialissime Helena Bonham Carter, qui incarne une Eudoria aussi rebelle qu’elle ne l’est elle-même; mais aussi Burn Gorman; Adeel Akhtar, un Lestrade trop peu présent à mon avis; la grande Fiona Shaw; ou encore l’extra Frances de la Tour.

Sans oublier le jeune Louis Partridge en Tewkesbury, le Watson d’Enola.

😉

En résumé, Enola Holmes est un joyeux petit film qui mériterait d’être poli et joliment fini car il a énormément de potentiel.

😉

Note: 7/10 (scénario: 6/10jeu: 9/10BO: 7/10Holmesey-spirit: 6/10)

Enola Holmes (Ciné)


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