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Dirty sexy money : 1.08 The country house

Publié le 23 juillet 2008 par Tao

La série continue sur sa bonne lancée et elle me plait de plus en plus. Les intrigues avancent bien et on a enfin quelques révélations croustillantes sur Simon Elder. Et puis comme une certaine phrase de la dernière review de la série avait choqué, ce sera encore plus marrant à lire.

Tripp est bien décidé à mettre carte sur table avec son ennemi et les révélations sont complètement inattendues. On abat les masques et on arrête de faire dans le mystère et j’ai particulièrement aimé cela. Donald Sutherland est brillant dans la grande scène de vérité, le tout en restant simplement assis dans un fauteuil. Formidable. Ainsi la mère d’Elder et le père de Tripp avaient entretenus une liaison et Simon tient les Darling responsables pour l’exil de ses parents en Russie et leur mort. Cette vendetta prend une tournure particulièrement personnelle et j’ai tout simplement adoré car ça en devient presque Shakespearien. Mais on n’est pas au bout de nos surprises car le responsable de toute cette tragédie est Dutch qui travaillait déjà pour les Darling à cette époque. Bref comme le dit Tripp, s’il faut chercher un responsable à la mort du père de Nick, il faudrait peut être chercher du côté de Simon Elder qui a de vrais motifs de le haïr. Finalement, on voit à quel point Tripp est loyal en amitié. Il a mis en jeu l’un des immeubles auquel il tenait particulièrement et maintenant il se fait clairement un ennemi mortel de Simon dans l’unique but de savoir la vérité à propos de la mort de Dutch. C’est tout simplement brillant et grandiose.

Je l’avais dit, la confrontation entre Ellen et Carmelita allait valoir de l’or et c’est effectivement le cas. La scène où elles se partagent de façon glaciale la “ garde ” de Patrick est à la fois à mourir de rire mais également assez terrible, triste, voire carrément pathétique. On s’est rarement attardé sur Ellen mais là on voit jusqu’à quel point elle est capable d’aller uniquement pour conserver son statut. Elle va jusqu’à partager son mari avec sa maîtresse, c’est dingue. Du coup, on n’est pas vraiment étonné de la voir péter les plombs et de tirer sur son mari avec un fusil de chasse. Une séquence haute en couleur tout comme celle devant l’hôpital où Nick ment honteusement à la presse concernant l’accident. Nick passe un cap important car mine de rien il commence à mentir pour les Darling ce qui n’est sans doute pas anodin.

Letitia commence à mettre en place son plan du “ Nick & Karen forever ”. Certes on a là une énorme ficelle, Letitia est tout sauf discrète et le découpage de la scène en parallèle avec la discussion des hommes a amené pas mal de lourdeur à cette révélation de polichinelle mais je l’avoue, j’ai aimé cela. Elle n’a pas pu vivre heureuse avec Dutch et maintenant elle est prête à tout afin que sa fille ne commette pas la même erreur. On commence à voir son vrai visage et au fond elle ne vaut pas mieux par rapport au reste de la famille. Là où elle paraissait la plus morale.

Un autre bien décidé à utiliser tous les moyens possibles, c’est Brian. Il se bat pour la garde de Brian jr mais les choses semblent mal partie en particulier quand l’avocat de son ex maîtresse remet sur le tapis tous les mensonges de Brian en faisant un récapitulatif particulièrement jubilatoire de cette intrigue. Le pire, il avait l’air presque sincère quand il prie dans son petit lit mais évidemment les images montrant le pot de vin remis à la juge nous montre à quel point il n’est pas un saint. Et pour cause, c’est un Darling.

Finalement, le seul qui paraît normal dans tout cela c’est Jeremy. Je sais, on aurait jamais dit cela au début de la série mais j’aime bien sa romance avec Sofia. Certes tout est basé sur mensonge mais c’était sympa de voir Jeremy essayer de se faire un prénom. Il veut être apprécié pour ce qu’il est et pas seulement parce qu’il est le petit dernier d’une riche et puissante famille et c’est tout à son honneur. Son duo avec le chauffeur est très drôle car on voit à quel point Jeremy est déconnecté de la réalité concernant l’argent. Pour lui, il existe deux mondes, les riches comme lui et puis les pauvres. Mais bon il fait des efforts c’est déjà ça.

Bilan : Plus le temps passe et plus j’apprécie cette série et ces personnages tous machiavéliques et drogués par l’argent mais au fondamentalement humains dans ce qu’il y a de plus tordu. Seul Nick est encore sain mais jusque quand ?

  Classé dans Dirty sexy money, tags : darling, peter krause, simon elder Laisser une réponse  

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