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Prix Goncourt des lycéens : Djaïli Amadou Amal accusée d’être un pion de la franc-maçonnerie

Publié le 08 décembre 2020 par Tonton @supprimez

Le prix Goncourt récemment décerné à la compatriote Djaïli Amadou Amal, ne lui vaut pas que des lauriers.

Nonobstant l’effervescence que ce prix a suscitée sur le plan national et même international, cette talentueuse écrivain n’a pas échappé aux critiques acerbes d’une camerounais écrivaine, elle aussi, qui dans ses propos n’est pas allée du dos de la cuillère, pour révéler l’identité obscure de la nouvelle égérie de la littérature camerounaise.

En effet, l’écrivaine camerounaise Edwige Laure Kameni, accuse la gagnante du prix Goncourt des lycéens Djaïli Amadou Amal d’être un pion de la franc-maçonnerie. Selon ses propres déclaration, Djalil Amal est un canal par lequel les francs-maçons occidentaux passent pour s’attaquer à L’islam. À ses yeux Djaïli Amadou Amal n’est ni plus ni moins qu’une « écrivaine agent double chargée de mission. » Celle qui se fait appeler affectueusement « la fille du prolétaire camerounais papa mi », croit dur comme fer que ce prix est une manipulation, une machinerie orchestrée contre l’islam.

Par ailleurs, elle estime que la lauréate du prix Goncourt aurait dû d’abord dénoncer la pédophilie des prêtres, Evêques, Monseigneur, Pape, et pasteurs, soient disant chrétiens. « Je tiens ici à préciser que nos ex maris professeurs des universités de L’essai à NGaoundéré violent les enfants de 12 ans ! Elle devra d’abord dénoncer ça… La manipulation occidentale, non ! je n’en veux pas »
À titre de rappel, Djaïli Amadou Amal a reçu, le 2 décembre 2020, pour son roman Les impatientes, le prix Goncourt des lycéens, succédant ainsi Karine Tuil, lauréate de l’édition précédente, récompensée pour son roman Les choses humaines. Ce 33e prix a été attribué à l’issue d’une réunion en visioconférence d’un jury national de lycéens. Pendant deux mois, près de 2000 élèves de toute la France ont lu les 14 romans sélectionnés par l’Académie Goncourt.

S’il est vrai que dans ce bas monde tout est possible, il semble tout de même absurde, voire machiavélique de percevoir de la manipulation dans l’attribution d’un prix qui a été démocratiquement adjugé par un jury constitué de 2000 élèves.


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