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Cameroun: Emile Joël Bankoui veut « couper la tête » de la corruption

Publié le 14 décembre 2020 par Tonton @supprimez

La cérémonie de présentation de l’ouvrage intitulé « Corruption en Afrique subsaharienne : Enjeux géopolitique et sécuritaires d’une économie transnationale. Crime organisé et menace globale », s’est déroulée le 11 décembre dernier à Yaoundé.

La Grande muette rompt son légendaire silence. Dans le but de léguer son expertise professionnelle à sa patrie afin de pérenniser la science, Emile Joël Bankoui, officier supérieur de la gendarmerie nationale du grade de colonel, a officiellement dédicacé son tout premier ouvrage au public. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a donné le 11 décembre à Yaoundé. De quoi s’agit-il concrètement ? Des écrits portant des analyses à caractère scientifique sur des questions transversales de sécurité régionale, voire tout simplement de sécurité collective. L’ouvrage, de couverture blanche, est conçu dans un modèle de toile d’araignée à caractère inventif, jouissant du raffinement et du perfectionnement théorique (approche par hypothèse). Son niveau descriptif nous offre un phénotexte de 176 pages y compris la préface qui aura été honorée de la plume du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Béti Assomo et dont l’éditeur est l’Harmattan. Il est sectionné en deux parties, de trois chapitres chacune, dont la première heuristique et la deuxième herméneutique.

Piraterie maritime

S’agissant de la première fraction, elle balise le feuilleté par une sorte de profilage historique et structurel à la fois du crime organisé et de la corruption. Elle fait alors office de l’état des lieux de l’objet d’étude dans la sémiosphère considérée qu’est l’Afrique subsaharienne. En lisant entre les lignes de cet ouvrage, l’on appert succinctement que cet examen des fondements socio-historiques structurels se pose comme préalable à la saisie du modus operandi du crime organisé. Dans le cadre de cet exercice sensible, l’auteur va s’appuyer sur Carl Philipp Gottlieb Von Clausewitz, officier général et théoricien militaire prussien, qui pose le postulat suivant : « Si l’on veut battre l’adversaire, il faut proportionner l’effort à sa force de résistance ». C’est donc ici que l’œuvre consolide, d’entrée de jeux, tout son positionnement stratégique. De façon heuristique, l’auteur dresse un tableau des différentes activités criminelles à l’instar du narcotrafic de la cocaïne, des réseaux de contrebande, de trafic humain et de migrants, braconnage flux de ressources minérales, trafic d’armes à feux, piraterie maritime et vol à main armées sur le plan d’eau, etc.


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