Magazine Culture

Tout commença par un esclandre de Julia Quinn

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Depuis quelques années, je trouve que les romances de Julia Quinn sont inégales. Par exemple, je trouve que la série des Rokesby et de moins bonne qualité que celle des Bridgerton. Néanmoins, j'apprécie toujours de découvrir de nouveaux personnages même si l'histoire est plate.

Les récits mettant en scène la famille Rokesby (et par extension Bridgerton), se situent avant La Chronique des Bridgerton. De fait, nous rencontrons Violet et Edmund mariés depuis quelques années à peine avec leurs trois enfants : Anthony, Benedict et Colin encore bébé.

Pour ce nouveau roman, c'est la jeune sœur d'Edmund, Georgiana qui est mise sur les devants de la scène.

Tout commença par un esclandre de Julia Quinn

J'ai envie de dire : pauvre Nicholas ! Il n'a rien fait et il doit épouser une personne qu'il considère comme une sœur. Le début nous place du côté du jeune homme qui est sommé par son père de rentrer au plus vite pour une affaire urgente. Et quelle affaire !

Je dois bien avouer que j'ai trouvé ça un peu tiré par les cheveux. Après tout, ce n'est pas lui qui a déshonoré la fille. Toutefois, elle fait " presque " partie de sa famille et du coup, il n'a aucune envie de la laisser se faire dévorer par la bonne société anglaise.

Si j'ai trouvé l'excuse bidon, j'ai bien aimé les interactions entre nos deux héros. Georgie est loin d'être frivole ou idiote, et ce qui lui est arrivée n'est pas vraiment de son fait. Sa relation avec Nicholas semble couler de source. Ils se connaissent depuis qu'ils sont enfants. Malheureusement, la proposition de mariage qu'il lui fera les rendra bien maladroits et sans doute trop prudents.

Au-delà des héros, et comme je le disais précédemment, nous retrouvons Violet et Edmund avec leurs progénitures et quel régal de faire la connaissance d'Anthony et Benedict alors qu'ils ne sont encore que des enfants. Les deux garçons sont de sacré bonhomme. Certaines scènes avec eux m'ont bien fait rire.

Pour la suite de l'histoire, cependant, je l'ai trouvé lente et banale. Une fois son devoir accompli, Nicholas emmène Georgiana avec lui en Écosse, et hormis quelques passages amusants avec le chat de la jeune femme ( et l'évocation d'un autre qui se serait appelé dans un premier temps Rhubarbe, ça m'a bien fait sourire. Ma chienne s'appelle Rhubarbe, je me suis sentie hautement concernée), je me suis passablement ennuyée.

- Non. Chatmousse s'appelait Rhubarbe. Mais Edmund et toi aviez décidé que ce serait bien plus drôle de dire Rhumoustaches, et...
- C'est vrai que Rhumoustaches est bien plus drôle.
Georgie pinça les lèvres. Elle se retenait manifestement de rire.
- Je veux dire, continua Nicholas, qui appelle " Rhubarbe " une créature vivante ? Julia Quinn - J'ai Lu Pour Elle pour la version française

La romance entre nos héros est lente et... je n'ai pas senti d'étincelles entre eux. C'est plat comme la Méditerranée. Le seul intérêt réside à savoir s'ils finiront par avoir des sentiments amoureux l'un pour l'autre et s'ils consommeront leur mariage. Ajoutons à cela que Nicholas étant élève en médecine, il y aura quelques scènes où il interviendra pour soigner quelques badauds.

Dans l'ensemble, je n'ai pas détesté cette lecture, cependant, elle aurait pu être plus prenante plus... intéressante et clairement ici... tout s'enchaîne trop facilement. C'est comme l'idée du mariage au début. La fin est du même acabit. Tout est trop... survolé finalement. J'en attendais un peu plus même si ce n'était pas désagréable. Nicholas et Georgiana ne me laisseront pas un souvenir impérissable, malheureusement.

Tout commença par un esclandre de Julia Quinn


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Artemissia Gold 67457 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines