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Covid, confinement et liberté, une conférence de Patrick de Casanove

Publié le 18 décembre 2020 par Francisrichard @francisrichard
Covid, confinement et liberté, une conférence de Patrick de Casanove

Ce soir, entre 18h30 et 19h30, Patrick de Casanove a fait une conférence sur le thème: Covid, confinement et liberté. Cette conférence était organisée par le Cercle Frédéric Bastiat dont il est le président.

(C'était une conférence virtuelle puisque, désormais, la société française est tellement malade qu'il lui faut éviter toute convivialité qui pourrait la guérir...)

Patrick de Casanove est aujourd'hui médecin en Ehpad, l'acronyme, typiquement technocratique, pour établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes...

Avant d'en venir au vif du sujet, il rappelle que Frédéric Bastiat fonde sa pensée libérale sur les droits naturels. Dans La loi, il en dénombre trois à partir desquels tout le reste découle: Personnalité, Propriété, Liberté.

Ce sont des droits naturels parce qu'ils sont inhérents à la nature de l'homme. Bastiat précise que ces trois choses sont antérieures et supérieures à toute législation humaine. Aussi l'État ne peut-il avoir d'autre rôle que de les protéger.

COVID

Au sujet de la Covid-19, qui est le nom donné à la maladie, il faut distinguer trois choses:

- l'infection qui est causée par le virus SARS-CoV-2;

- l'épidémie qui est l'apparition et la propagation de cette maladie due à cette infection;

- la crise sanitaire qui est liée au traitement politique de l'épidémie.

Tout le monde peut être touché par la Covid-19, mais c'est une maladie qui est peu mortelle (environ 0,05%), peu létale (environ 0,5%)1. Ce sont les personnes atteintes de comorbidité qui, dans la quasi totalité des cas, décèdent, à l'âge moyen de 84 ans, parmi lesquelles il y a davantage d'hommes que de femmes: en conséquence la Covid-19 ampute peu l'espérance de vie.

Au lieu que de laisser la liberté aux médecins de prescrire et de prendre en charge précocement les malades, l'État la leur a confisquée. Or l'exemple de Macron montre qu'il est possible d'être contaminé indépendamment des gestes barrière et du confinement qui sont les seuls remèdes proposés et imposés par l'État.

(on a appris à cette occasion que les repas limités à six convives ne sont bons que pour les vilains sujets: faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais...)

CONFINEMENT

Le 16 mars 2020, Macron a déclaré la guerre au virus couronné, mais, au lieu de demander aux Français de le combattre, il leur a dit: planquez-vous, restez chez vous. Ses mots d'ordre se traduisaient par:

- confiner tout le monde sans séparer les personnes saines des personnes malades;

- instiller la peur avec ce vocabulaire guerrier, tout en interdisant de prendre les armes pour se défendre;

- vivre dans un monde stérile, désinfecté, bref inhumain.

Macron avait parlé. Il n'était pas question de discuter la pertinence du confinement. Pourquoi? Parce qu'il n'y avait pas d'autre choix, disait-il, ce qui était faux. Car si les médecins, qui sont les couteaux suisses de la médecine, avaient été libres de traiter les malades, de les prendre en charge précocement, la surcharge des hôpitaux et des lits de réanimation aurait pu en grande partie être évitée.

Par ailleurs, il est difficile de dénombrer les décès dus au confinement, de même que les dégâts psychologiques chez tous ceux - la liste est longue - qui ont dû cesser leur activité ou l'exercer dans de mauvaises conditions. Car le confinement n'apporte même pas la sécurité.

Le confinement n'est pas un traitement médical, mais un traitement politique, pour pallier notamment les insuffisances d'un système de santé incapable d'encaisser le choc après que l'État, centralisé à l'extrême, l'a fragilisé et a supprimé nombre de lits d'hôpitaux.

Le confinement est une contrainte de plus de l'État. En privant de plus en plus les Français de libertés, l'État instaure un système totalitaire. Or, quand les libertés ne sont pas respectées, il y a davantage de dégâts...

LIBERTÉ

Au lieu de confiner, il aurait fallu:

- préserver l'activité économique;

- laisser aux médecins leur liberté de prendre en charge et de soigner à un stade précoce (contrairement à ce qui se dit: on sait le faire; c'est une connaissance d'expérience);

- rendre chacun responsable de se rendre au travail, d'aller au restaurant, de se distraire, etc. en prenant des précautions: quand on explique clairement aux gens ce qu'ils doivent faire (c'est le rôle des médecins), on n'a pas besoin d'amendes pour qu'ils le fassent.

La crise sanitaire n'aurait pas dû se produire. Ce n'était pas à l'État de s'occuper de l'épidémie, car il n'a fait que:

- gouverner par la peur;

- infantiliser les gens;

- détruire les libertés, ce qui rend et rendra les gens incapables de faire face à toute nouvelle épidémie.

Les libéraux ne cherchent pas à prendre le pouvoir, mais à le rendre aux gens, ce qui n'intéresse évidemment pas les hommes de l'État...

Francis Richard

1 - C'est pourquoi le vaccin, en l'occurrence, est un leurre...


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