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Dans la vengeance et en amour, la femme est plus barbare que l'homme*

Publié le 24 juillet 2008 par Julie Bbg
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Mardi dernier, petite marrade entre copines les pieds dans le sable monégasque. Des bisous, des "wa t'es canon, où tu l'as acheté cette combi?", des "please sers moi vite une coupette", des "alors raconte, étoiles ou nirvana avec l'italien?", et autres petites phrases hautement philosophiques. Nous voici donc à minuit passés, un peu éméchées, dans le vif du sujet:

dans le couple, qui du mec ou de la nana, a le plus souvent envie de faire l'amour?

On dit des hommes qu'ils sont insatiables, gourmands, obsédés. Mais là non, consternation, à la majorité absolue il en découle que non, du tout, nos mecs sont plutot du genre à attendre que ce soit nous qui rentrions en action les prem's et à se laisser secouer par le caleçon sans rien demander.

Alors what is ze problème?

Oui on aime ça, le sexe, mais pas seulement.... le désir qui monte en puissance et qui peut se déclencher dans l'échange d'un simple regard au moment où on s'y attend nous-mêmes le moins, c'est envoutant. L'envie de lui, là, tout de suite, dans son costume Armani (ou Célio, c'est selon) et n'avoir que faire de son morning-meeting où il est attendu dans 30 minutes, et bien oui... c'est ensorcelant. Sans compter le délice des plaisirs charnels et leur ascension atomique jusqu'au régal ultime. Watchaaa, on signe de suite.

Tout ça on adore! Vraiment. Souvent. Beaucoup.

Mais ras le bol de devoir 8 fois sur 10 déclencher les hostilités, même si le pire c'est qu'ils donnent l'impression d'aimer ça. Forcément, se sentir désiré, tout le monde aime ça messieurs.

J'me comprends.

Or il semblerait que nos hommes, se sachant tout acquis à notre libido débordante, ne prennent pas la peine de nous (sur)prendre plus que ce qui suffirait à satisfaire leur équilibre hormonal. Et c'est avec nostalgie que nous nous sommes remémorées toutes ces fois où c'était bien eux qui se jettaient sur nous sans modération, sous un reverbère, derrière un arbre, dans le lit conjugal, ou dans la salle de bains des copains qui nous invitaient à diner.

Putain, mais quel retournement de situation pourri!

Du coup nous avons décidé qu'il était temps de leur faire payer cette inversion des rôles qu'ils ont menée sans rien nous demander. La sentence devra être lourde et âpre et c'est en toute logique (de fille) que nous avons décidé de nous mettre en grève de cul.

Et ben oué. Moi qui fustige les grévistes en temps normal, je faiblis devant l'importance de la cause et décide avec mes cops de ne pas succomber à ses ardeurs durant 4 semaines. Ca tombe mal certes, c'est l'été, nos hormones sont youpala, on est tout-beaux-tout-neufs avec notre bronzing, mais rien de rien, pendant 4 semaines, les voisins pourront dormir tranquilles.

Alors mon coco qui s'étonne déjà de mes envies de bouquiner au lit plutôt que de m'y amuser, si tant est qu'il passe par ici (oué mi amor qui trouve que bloguer est une perte de temps indéfinissable ne se gêne pas pour venir parfois zyeuter mes bla bla pour se "divertir", qu'il dit) doit me reluquer sans me toucher pendant 28 looooongues journées et autant de nuits, et comme la vengeance ne se mange non pas froide, mais glaciale, on va mettre le paquet niveaux tenues, lingerie, et déhanchement histoire d'hypothéquer au max sa frustration.

Perso, je m'en fous.

J'ai mes sex-toys.

* F. Nietzsche


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