Le calendrier est une convention. Le calendrier grégorien, selon lequel nous commençons aujourd’hui l’année 2021, a fait l’objet d’une « bulle pontificale » du pape en 1582. Il n’y a pas de rupture entre le 31 décembre et le 1er janvier. Pas de raison pour croire que tout va changer à partir d’aujourd’hui (on avait déjà entendu dire qu’il y aurait, après le premier confinement du printemps, un « monde d’après » !).
On pourrait tout aussi bien penser, en France, que ce vendredi est daté du 11 nivôse CCXXIX, selon le calendrier de la Révolution française.
Mais il y a beaucoup de calendriers dans le monde, lunaires ou solaires, et même d’autres dans certaines oeuvres de fiction.
Dans ces conditions, il n’y a aucune raison de croire qu’une année finissant emporte tout et nous laisse nus au seuil de l’année nouvelle. Même les sapiens le savaient, qui observaient sans doute les lunes et rythmaient leurs vies selon les saisons.
Nous avons suivi dans ce blog depuis treize mois le journal d’Ava, une femme préhistorique, tel que le raconte Erolf Totort. Un enfant est né au cours de cette année, Petit-Adama. À la première lune montante du mois de l’hiver, Ava note :
La Grande-Mère sait que je l’aime
La Grande-Mère protègera Petit-Adama
Je vais renaître pour un nouveau cycle de treize lunes avec mon Petit-Adama
La fête de la Terre-Gelée va bientôt commencer.
Nous allons rentrer dans la Grande-Grotte.
Je l’avais oublié, je dois terminer mes colliers.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble