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Coronavirus: Pas encore de souche variante au Cameroun

Publié le 14 janvier 2021 par Tonton @supprimez

C’est la trame de fond du tweet qu’a fait le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, hier, 12 janvier 2021.

Le 11 janvier 2021, ça a fait exactement un an que le coronavirus dont la première apparition s’est faite dans la province de Wuhan à Chine en décembre 2019, a fait son premier cas de décès. La maladie s’est par la suite et d’une façon très rapide, transformée, passant d’une simple épidémie à une pandémie. Ce n’est plus dès lors devenu un problème des chinois uniquement, mais du monde entier. Au moment où certains laboratoires ont déjà réussi à confectionner des vaccins (qui sont en attente d’homologation par l’Oms), pour mettre les populations à l’abri de la maladie, le coronavirus a muté, donnant ainsi naissance à des souches variantes. Souches dont le premier cas a été détecté en Grande Bretagne, puis en Espagne, en Allemagne, pour ce qui est du continent européen. En Afrique, les pays comme le Niger et l’Afrique du Sud sont déjà touchés et sont en alerte à cause de l’apparition de cette nouvelle variante du coronavirus qui selon les experts de la santé, est plus dangereuse et plus fatale que la souche originale.

Bien que le Cameroun soit voisin au Niger, il n’est pas encore temps de s’inquiéter. Car le pays n’enregistre pas, pour le moment, des cas dérivés du coronavirus. C’est d’ailleurs la quintessence du tweet fait par le ministre de la Santé publique, hier, 12 janvier 2021. « Dans le cadre de la surveillance de la souche mutante du Covid, nous avons envoyé 216 échantillons collectés entre mars et décembre 2020, dans un laboratoire de
référence pour séquençage. Il en ressort que la variante du Royaume-Uni ne circule pas encore au Cameroun », a indiqué Manaouda Malachie. De façon plus clair, le Cameroun n’a encore jusqu’à présent, que les souches originales du virus en circulation sur son territoire. Seulement, ce n’est pas pour autant, que les camerounais doivent cesser de redoubler de vigilance. Avec la tenue, au pays de Roger Milla du Championnat d’Afrique des nations (Chan) 2021, du 16 janvier au 07 février 2021, il est plus que jamais nécessaire de veiller au respect scrupuleux et strict des mesures barrières pour éviter de contracter le virus dérivé par un éventuel cas importé. Car la compétition va faire venir au Cameroun, de nombreuses personnes étrangères et nul besoin de le rappeler, que le tout premier cas de coronavirus détecté au Cameroun au mois de mars 2020, était un cas importé.

Concertations et consultations

Bien que dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus pendant le Chan, le ministre de la Santé Publique, a effectué une descente sur le terrain hier, mercredi 13 janvier 2021 pour visiter les dispositifs d’accueil et de dépistage du Covid-19 dans la ville de Yaoundé. Après avoir apprécié le déploiement des équipes sur les sites du Palais polyvalent des sports puis du stade Omnisport de Yaoundé, le Dr. Manaouda Malachie a donné des instructions pour un meilleur aménagement desdits sites et une amélioration des conditions de prélèvement et de prise en charge des cas éventuels. Mais l’équation la plus difficile à résoudre n’est pas celle des dispositifs de prise en charge des éventuels cas de Covid-19, mais que les camerounais continuent de respecter les mesures barrières à travers le port systématique du masque dans les lieux publics, le lavage régulier des mains à l’eau coulante propre et du savon ou à l’aide d’un gel hydro alcoolique et l’application de la distanciation sociale.

Car lors de la série de concertations et de consultations relatives à l’évaluation de la 5e phase du plan de riposte du gouvernement face à la pandémie de Covid-19 qu’a présidé le Minsanté les 28 et 29 décembre derniers, il en ressortait que les camerounais dans leur grande majorité ne respectent plus les mesures barrières. Pourtant dans le contexte actuel, il serait nécessaire et vital de renouer avec les mesures barrières ne serait-ce que dans les villes de Yaoundé, Douala, Limbe et Buéa, qui doivent abriter les différentes rencontres de Yaoundé, Douala, Limbé et Buéa, qui doivent abriter les différentes rencontres de cette 6e édition du Chan et où il y aura une forte présence des délégations étrangères.


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