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Jean, viens, il faut qu'on se parle à nous !

Publié le 15 janvier 2021 par Falconhill
Jean, viens, il faut qu'on se parle à nous !Jean, attends Jean, ne pars pas Jean. Remets ton masque à la con et tes lunettes sur des grandes oreilles, et viens, faut qu'on parle Jean. Jean, d'abord ne t'énerve pas. Non, ne commence pas à dodeliner de la tête et à dire que si tu avais fait l'inverse on t'aurais critiqué, j'ai pas commencé à te dire. Et... jean, je m'en fous des allemands et des britanniques. Et... Polémiques stériles qui ne sauvent aucune vie ? Mais qu'est ce que...
OH JEAN TU CASSES LES COUILLES. Tu te tais et me laisse en placer une bordel ? Je m'en fous des anglais, des zimbabweens et des Fidji. Si j'avais voulu parler rugby j'aurais parlé avec Bernard (en mauvaise foi en plus t'es pas invité Jean). 
Non Jean, je voulais te dire, sans majuscules, qu'en effet tu nous casses les couilles. C'est fait, c'est dit. 
Sur le fond, tu nous casses les couilles Jean. Tous les jours tu rajoutes 1° dans la casserole. Un couvre feu, puis avancé dans certains endroits, puis de partout... Oh, Jean, t'as des nougats dans le slip ? Reconfine tout. Ecole, magasin, tout. Les gens gueuleront ? Ben là ils gueulent encore plus de savoir que tu leurs laisse pour seule liberté le fait d'aller bosser, et tu rentres.Profites en pour mettre une claque à ta tête à baffes de Stanislas Guérini : vous en avez des cons à LREM, mais le chef de cette bande de bobo déconnecté est fantastique. "L'effet Apéro" Jean, il se passe seul chez nous à la maison. Les gens ne se voient plus. Dans les entreprises, les directions suppriment les points "machines à café". Grace à vous et votre logique : bossez sans convivialité, et rentrez chez vous
Le quoiqu'il en coĂťte coutera cher humainement, quand les benzo pour ne pas souffrir, les Prozacs pour se donner la force le matin et le somnifère le soir vont exploser. Je ne parle pas de la consommation d'alcool. Et puisque vous offrez des arrêts maladies à ceux qui ne peuvent pas télétravailler (nous on bosse même malade d'accord) via un click, remboursez aussi les séances chez le psychologue. Ca fera du bien à tout le monde. Et ça soulagera, puisque à part mettre du stress et des irritants... 
Tu nous emmerdes Jean. Qu'est ce que tu fais chier les gosses ? T'as pas les couilles de fermer les écoles ? Ben y a aura des contaminés chez les enfants et les profs. Qui ramènerons leur merde à la maison. Pas de soucis Jean. Ils ne mangerons qu'avec les enfants de leurs classes ? Plus le droit de faire du sport en dehors de l'école ? Et leur vie sociale Jean ? Ce moment où tu te construits des amis pour la vie ? Même ça tu vas le tuer ? Je ne te parles pas des étudiants. Que fais tu de leur vingt ans à ces gens là ? On n'a pas plusieurs fois vingt ans. Avec tes doigts pleins de reproche et culpabilisateur, tu leurs tue leurs vingt ans. 
Tu nous emmerdes Jean. Toujours satisfait alors que depuis le début vous êtes à l'arrache. Toujours à nous reprocher de nous plaindre alors que nous pas de quoi la semaine prochaine sera faite, et la prochaine étape liberticide ou con que tu vas pondre. Les stations de ski sans les remontées, tu as été champion. Tu auras tué un secteur. Les aides ? Mais le pharmacien ou le boulanger de Merlette ou Tignes il n'est pas concerné par ses aides. Il va crever, c'est tout. Comme nombre de restaurant et de commerces. 
Jean, enfin, si t'es pas content qu'on te parle et qu'on commente ou critique ton action, personne ne te retiens. A vrai dire, j'en viens à être féministe en te parlant. On a dit beaucoup sur Edith Cresson car c'était une femme. Mais toi, bel homme blanc, en fait tu fais encore plus mauvais... Puisque ta mauvaise humeur et ton agacement quand on pointe tes nombreuses incohérence et le côté inhumain de bien de tes décisions, ça te fait t'énerver tout rouge. 
Jean, tu nous conduis vers un avenir sombre. Confine clairement. Ou alors rends nous nos jeudis soir ce qui nous reste de liberté. Et nous casse pas les couilles, nous sommes en démocratie, on peut parler, on peut dire des conneries, tu n'es pas au dessus de nous tous. 
Salut Jean. Embrasse la à ta famille. Et rejoins là. 

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