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Painkiller

Par Darkstein
Painkiller

A l’heure des jeux immersifs en open world, il est bon de se rappeler que parfois, un couloir-piège-monstres-trésor, c’est bien aussi ! A l’instar d’un Serious Sam, Painkiller (2004) ne s’embarrasse ni d’un scénario solide, ni d’une carte où l’on se perd aisément. Vous suivez un couloir, une porte se ferme, des hordes déferlent, vous zigouillez à tout va et vous passez à la suite.

Oui mais voilà. Autant Serious Sam était tout sauf sérieux, autant là l’ambiance est tout autre. Jugez plutôt : vous partez en voiture avec votre femme pour voir des amis après l’heure du couvre-feu et malgré le confinement (ah oui, à l’époque il n’y avait pas ni couvre-feu ni confi), et paf, l’accident. Ellipse temporelle et vous vous retrouvez dans une église en face d’un type qui ressemble plus à Lestat le vampire qu’à l’Ange Gabriel et qui vous demande d’aller buter les quatre généraux de l’Enfer. Bon, d’accord.

Painkiller
C’est un peu grand non ?

Les ennemis ont une IA assez basique, mais ce n’est pas ce qu’on attend de ce genre de jeu. Faut qu’ça saigne, chantait Vian. Et, évidemment, on y va gaiement : squelette, sorcières, soldats nazis, ninjas (?!), démons, etc. toute la clique va se retrouver éparpillée façon puzzle. Ne cherchez pas une stratégie. Vous avez 5 armes à deux effets distincts (par exemple là je tiens un lance pieu qui fait aussi lance grenade), vous ne pouvez pas vous baisser, du coup on passe son temps à courir, profiter des obstacles pour se protéger et charcler du stremon. Stremon, stremon, n’empêchent qu’ils ont une âme ! Et quand vous en récoltez 66… Vous vous retrouvez avec les yeux revolver : invincible pendant un court temps, vous tuez d’un simple regard !
Ah, et aussi à essayer de trouver ces fichus secrets (qui parfois sont extrêmement bien cachés !)

La cerise sur le bateau c’est que chaque niveau vous propose un challenge pour débloquer des cartes de tarots qui peuvent vous donner des avantages sur les niveaux suivants : récupération automatique des âmes, ralentissement du temps, etc.

Graphiquement le bouzin n’a pas trop mal vieilli, c’est glauque à souhait, entre les ruines, le cimetière, la ville déchue (un de mes préférés), la base militaire… Jusqu’à Satan lui-même ! Mais… Chut !


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